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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 01:39
L’événement ardennais à gauche, l’unité dans la rue, l’unité dans les urnes.
Pour les élections européennes, c’est une démarche innovante et unitaire qu’a adopté le « Front de Gauche » dans les Ardennes. Réunies ce mercredi 14 mai, ce ne sont pas moins de trois formations politiques qui ont uni leur force pour mener la campagne électorale, le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche et le M.R.C 08. Sous la houlette de leurs responsables départementaux respectifs, ces formations sont en campagne électorale et plusieurs rendez-vous sont programmées pour aller à la rencontre des Ardennais. L’objectif, à partir des problèmes économiques et sociaux est de montrer la nécessité de formuler des propositions pour relayer au plan politique l’exaspération sociale.
L’occasion des élections européennes est une opportunité pour, dans l’unité, montrer qu’une perspective politique existe pour changer la donne en France et en Europe. L’arrogance et la domination de la droite ne sont pas une fatalité et il est nécessaire de donner un prolongement électoral aux mobilisations syndicales de ces dernières semaines. Cette résistance à la gestion capitaliste dévastatrice rencontre un écho grandissant. D’ores et déjà, des dizaines de personnalités ardennaises (syndicalistes, élus, responsables associatifs...) ont rejoint le comité de soutien au Front de Gauche conscients de la nécessité d’une démarche unitaire ancrée à gauche.
Nombre de ces militants ont d’ailleurs l’habitude de travailler ensemble car ils avaient milité en 2005 pour le NON de gauche au Traité Constitutionnel Européen qui avait recueilli 62,80 % dans les Ardennes. Le rejet du traité de Lisbonne qui est le prolongement du TCE et la construction d’une Europe solidaire, de justice de paix et écologique est toujours au cœur de leur préoccupation.
Voilà la déclaration faite cette après midi, que vous ne trouverez pas dans la presse locale, celle-ci nous ayant annoncé se limiter à quelques pages faites par la rédaction de Reims pour toute la campagne des élections européennes.
Il va vraiment falloir qu'internet remplace une presse défaillante ! Au fil des jours qui nous séparent des élections, je vous présenterai à la fois les candidats de la liste de la circonscription du grand est, menée par Hélène Franco et les propositions pour changer d'Europe, en m'appuyant en particulier sur la brochure éditée par la Revue Economie et Politique.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 23:55
Les élus communistes ardennais apportent leur soutien aux personnels hospitaliers en action ce 14 mai contre la loi Hôpital Patients Santé Territoire actuellement en débat au Sénat.
L'ampleur du mouvement de protestation a déjà permis un premier recul du pouvoir sarkozyste. Mais l'abandon de quelques mesures n'est pas suffisant. Certes la symbolique est là : refaire une place aux médecins dans la gestion de l'hôpital, c'est redonner la première place aux soins par rapport à l'économique et à la rentabilité. Mais les malades ne sont pas soignés par des symboles ! Ils ont besoin de personnels soignants ! C'est à dire que l'hôpital a besoin de ressources financières lui permettant de répondre aux besoins des populations !
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle brime toute démocratie sanitaire : les reculs en ce domaine du gouvernement seront des points d'appui pour les luttes futures et même si les amendements apportés sont insuffisants, ils montrent bien que les mouvements de protestation sont utiles !
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle adapte l'hôpital pour mieux offrir le secteur des soins à la concurrence privée comme le veut le traité de Lisbonne. Elle mélange service public et secteur privé pour mieux tuer le service public. Les élections européennes seront d'ailleurs une manière de dire non à ces casses de services publics et le Front de Gauche fait des propositions pour poser les jalons d’une autre politique sociale européenne alternative favorable aux peuples d’Europe et non aux multinationales européennes.
La loi Bachelot est une mauvaise loi car elle n'a pas l'ambition nécessaire pour répondre aux besoins de santé : les mesures pour lutter contre la pénurie de soignants ne sont pas suffisantes et le volet prévention de la loi caricaturalement vide ! Elle n'a pas non plus l'ambition de donner aux hôpitaux les moyens nécessaires à leur fonctionnement et il s'agit là d'un véritable choix de société (la santé ou les profits des actionnaires !).
L'annonce du report de la convergence public privé n'a pas supprimé le financement des hôpitaux à l'activité. Ce mode de financement a conduit l'ensemble des hôpitaux à être déficitaire et est source de fonctionnements absurdes : le projet d'établissement de l'Hôpital de Charleville Mézières est en cours d'étude. Son but n'est pas de mieux répondre aux besoins de la population ardennaise, mais de mieux utiliser les arcanes de la tarification, quitte à fermer des lits !
La discussion du projet de loi Bachelot doit être abandonnée, pour laisser le temps d'une vaste consultation démocratique allant vers un nouveau projet ayant l'ambition de répondre aux besoins de santé des Français.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 01:24
Sylvain Dalla Rosa, conseiller régional communiste, a écrit au directeur régional de Pôle Emploi :
Monsieur le Directeur Régional,
Je me permets d'attirer votre attention sur une situation rencontrée par les demandeurs d'emploi depuis la création du Pôle emploi. Ils sont nombreux à constater que les délais d'attente pour une inscription se sont allongés et que l'accueil est beaucoup moins personnalisé. Par ailleurs, plusieurs m'ont indiqué des erreurs manifestes dans le calcul de leur droit à indemnités.
La fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC, qui était présentée comme une réforme visant à simplifier les démarches pour les demandeurs d'emploi, s'avère en réalité beaucoup plus lourde à gérer et préjudiciable au respect de leurs droits. Devant cette situation, qui se cumule avec une hausse importante du taux de chômage, il apparaît urgent de créer des postes supplémentaires pour faire face aux missions du Pôle emploi. Il est également urgent de donner la possibilité au personnel de se former réellement pour accomplir les nouvelles tâches.
C'est pourquoi, je souhaite connaître les dispositions qui vont être prises pour améliorer la qualité du service rendu. D'autre part, il me semble important de créer rapidement un numéro d'appel qui permettrait aux demandeurs d'emploi de pouvoir faire vérifier la validité et l'exactitude de leur taux d'indemnisation.
Dans cette attente, Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Régional, mes salutations distinguées.
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 00:58
Les licenciements ont été reconnus abusifs, en rapport avec un patron voyou !
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:21
N. Sarkozy a réuni lundi les commissaires à la réindustrialisation. Il ne devait pas avoir grand chose à leur proposer, car dans son discours, on y apprend surtout la liste des nouveaux bassins où les licenciés économiques auront accès au Contrat de Transition Professionnelle et l'extension de bassins déjà existants : c'est ainsi que l'on découvre que le bassin de Charleville Mézières est étendu à Rethel. Ce n'est pas cela qui va réindustrialiser !
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 16:13
Ce sont des députés de ces deux partis qui ont cosigné une proposition de résolution prétendant garantir la sécurité des services d'intérêt général à partir du traité de Lisbonne !
Si ce n'est que la protection des services d’intérêt général nécessite une remise en cause du système libéral et est contradictoire avec le traité de Lisbonne !
Certes, le cadre juridique communautaire qui régit actuellement les services d’intérêt général est insuffisant.
Et c'est bien pour cela que les conseils régionaux tournent actuellement en rond dans leurs propositions de création de service public régional de formation.
C'est pour cela que j'ai proposé qu'en Champagne Ardenne, on abandonne cette idée, pour se tourner vers la création d'un réseau régional public de formation professionnelle, car de toute façon, la législation actuelle ne nous permet pas de faire un véritable service public et je ne veux pas que l'on abuse les citoyens par une usurpation de vocabulaire !
Car le cadre fixé par le traité de Lisbonne ne permet pas de sortir du cadre du marché, du cadre de la mise en concurrence et les entreprises peuvent donc se faire du beurre sur les services d'intérêt général !
Les services d’intérêt général doivent être protégés dans le cadre d’une directive européenne qui reconnaisse pleinement les caractéristiques spécifiques des services sociaux. Cette législation communautaire doit protéger explicitement ces services des règles de concurrence. C'est à cette condition que l'on pourra effectivement assimiler services d'intérêt général et services publics, tels qu'on conçoit cette notion dans notre pays.
C'est le sens d'une proposition de résolution déposée par les députés communistes et du Parti de Gauche, qui doit être discutée lors d'une niche parlementaire le 28 mai.
C'est aussi tout l'intérêt de se mobiliser pour élire le 7 juin des députés européens qui défendent ces idées à Strasbourg. C'est le sens du vote pour le Front de Gauche.
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 15:24
Les dirigeants de Gascogne Laminates ont la rancune tenace puisque, contrairement à ce qui avait pu être écrit dans la presse locale, des ex salariés sont encore victimes de poursuites judiciares et convoqués au tribunal le 26 juin (voir leur blog) et en plus les patrons de l'entreprise se vantent de la fermeture du site de Givet.
Voici la déclaration que nous avons faite avec Sylvain Dalla Rosa :
" L’entreprise SOPAL à Givet, qui appartenait au groupe Gascogne Laminates, a fermé ses portes fin 2008, laissant au passage 50 salariés sur le carreau. Mais non content de priver d’emploi des dizaines d’Ardennais, le groupe joue les gros bras et fait dans la provocation. Tout d’abord, il assigne en justice 5 salariés pour dégradation alors que ces derniers ne faisaient que défendre leur travail face à la violence patronale. Autre épisode, Gascogne Laminates refuse de rembourser l’aide de 1,5 millions d’€uros versée par le conseil général des Ardennes pour le maintien de l’emploi. Enfin, provocation ultime, les dirigeants du groupe viennent de se fendre d’un communiqué en forme de bras d’honneur aux ardennais et aux ex-salariés de la SOPAL. Ils écrivent notamment : « Le chiffre d’affaire, en hausse de 1,4 % enregistre les effets positifs des mesures prises en 2008. Avec une progression des volumes de 2,5 % et le transfert réussi des productions de l’usine de Givet vers d’autres usines du groupe, la quasi-totalité des activités a contribué à cette hausse ». Devant cette littérature abjecte, nous nous adressons directement au PDG du groupe Gascogne Laminates pour lui dire, vous êtes un patron voyou, un voleur et un provocateur et nous sommes prêts à nous rendre devant la justice pour confirmer nos propos."
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 11:09
La tentative de conciliation entre le parlement européen et le conseil s'est soldée par un échec.
C'est une victoire pour les salariés, car le but n'était pas d'améliorer cette directive pour protéger les salariés, mais bien de permettre de diminuer encore plus leur protection.
C'est tout particulièrement une victoire pour les travailleurs des secteurs de la santé, de la lutte contre les incendies et des services d'urgence, car la proposition de définir un temps à la disposition de l'employeur, non considéré comme du temps de travail est donc rejetée, une fois de plus.
Allez donc lire le communiqué du groupe de la gauche unie européenne dont font partie les députés européens du PCF en cliquant ici et dites vous que cela témoigne bien du rôle des députés européens : il faudra aller voter le 7 juin pour élire des députés européens qui défendent l'intérêt des salariés contre le grand capital, bref, voter pour la liste du Front de Gauche, menée dans la grande région est par Hélène Franco.
Pendant que je commente le travail des députés européens, je vais en profiter pour donner quelques explications sur la question des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers. Dans notre département frontalier il y a un vrai besoin de pouvoir se faire soigner de part et d'autre de la frontière, sans problème de prise en charge, et je pense tout particulièrement à la Pointe, mais
la proposition de directive de la Commission vise simplement à subordonner plus largement les services de santé aux règles du marché intérieur et non à solutionner les problèmes des frontaliers ! Les problèmes relatifs à la mobilité des patients pourraient être résolus de manière plus systématique et appropriée selon le règlement relatif à la coordination des systèmes de sécurité sociale. Vous pouvez aller lire le communiqué du groupe GUE/NGL en cliquant ici.
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 23:11
Le capitalisme n’est ni moral, ni immoral, il est amoral.
Nous ne paierons pas leur crise ! Au contraire, la situation exige l’augmentation des salaires et des pensions, mais aussi l’investissement dans l’industrie et les services, la formation, la recherche et l’emploi pour répondre aux besoins de notre peuple. Ce ne sont pas les 360 milliards d’euros d’argent public que Sarkozy a versé aux entreprises et aux banques sans aucun contrôle, ni le plan de relance européen de 200 milliards, ni les mesures du G20 qui nous sortiront de cette situation. Car toutes ces mesures sont insuffisantes et ne s’attaquent pas aux causes de la crise.
Le 28 mai, les députés communistes et du PG soumettront au vote de l'assemblée nationale deux propositions de lois et un projet de résolution pour porter à l’Assemblée nationale les exigences des mouvements sociaux.
Vous pourrez retrouver la première en cliquant ici. Elle vise à prendre des mesures urgentes de justice sociale en faveur de l’emploi, des salaires et du pouvoir d’achat.

Le titre I propose des mesures concrètes visant à interdire, prévenir les licenciements économiques et à sauvegarder l’emploi, (articles 1 à 4).

Le titre II traite de l’augmentation des salaires, de leur garantie pour les salariés contraints au chômage technique et de la protection des demandeurs d’emploi, (articles 5 à 11).

Enfin, le titre III contient un train de mesures urgentes en direction des personnes malades, des étudiants et des personnes surendettées, (articles 12 à 14).

La seconde tend à promouvoir une autre répartition des richesses. Vous pourrez la lire en cliquant ici. Elle supprime le bouclier fiscal, rétablit une véritable progressivité de l'impôt sur le revenu, assure un meilleur rendement de l'impôt sur la fortune, institue une première mesure de lutte contre les paradis fiscaux, limite les rémunérations des dirigeants d'entreprise et crée un pôle financier public.

La proposition de résolution concerne la législation européenne : elle demande que le statut de société privée européenne empêche les entreprises de contourner les législations nationales les plus protectrices et demande que la Commission européenne s’engage à proposer une directive sur les services d’intérêt général qui reconnaisse pleinement les caractéristiques spécifiques des services sociaux et les protège explicitement contre l’application des règles de la concurrence. Vous trouverez ce projet de résolution en cliquant ici.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 22:17
Voilà comment Sylvain Dalla Rosa résume cette année, au nom des élus communistes carolomacériens :
Un peu plus d’un an après les élections municipales, les élus communistes carolomacériens tirent les premiers enseignements de cette année de gestion. La première grande décision consiste dans le vote du budget, le 11 décembre dernier, qui donne en réalité la véritable première grande orientation politique de l’équipe municipale. Conscients des difficultés rencontrées par nos concitoyens, les élus majoritaires ont décidé à cette occasion de n’augmenter la fiscalité que de 0,8 %. Cette décision donne le ton d’un mandat placé sous le signe d’une gestion rigoureuse, équitable pour tous les habitants et respectueuse d’un service public de qualité. Cet effort budgétaire, malgré un désengagement financier de plus en plus fort de l’Etat, n’obère cependant pas les investissements nécessaires au développement et au rayonnement de notre commune ni le fonctionnement au service de thèmes forts pour notre cité comme le sport ou la culture.
Cette année se sera également traduite par un renforcement des compétences de la communauté d’agglomération (les équipements sportifs) qui préfigure d’autres transferts.
C’est donc dans le prolongement du mandat précédent que les élus se sont mis au travail. Les grands chantiers ouverts comme, le Programme de Rénovation Urbaine, l’aménagement de la ZAC Montjoly ou l’amélioration du cadre de vie ont été poursuivis. Les élus communistes se sont engagés dans la gestion en affirmant leurs priorités politiques telles que le maintien d’une politique sociale solidaire, la défense des services publics, une fiscalité maitrisée, le renforcement de la démocratie communale ou la lutte pour l’emploi et contre le désengagement de l’Etat.
Comme nous nous y étions engagés pendant la campagne électorale, nous voulons répondre aux préoccupations légitimes des habitants qui souhaitent voir leur ville se développer sur l’ensemble du territoire et que s’applique une gestion de proximité avec une meilleure qualité environnementale. Les décisions prises vont dans ce sens. Même si la collectivité locale ne peut pas tout réaliser, les efforts, pour répondre aux besoins, sont réels.
Cette année aura également été marquée par des modifications sensibles en matière de stationnement en centre ville. Les échos sont majoritairement favorables à ce nouveau dispositif qui redonne la priorité aux piétons dans le centre historique de Charleville.
Pour les années à venir les projets ne manquent pas et nous allons nous attacher à renforcer l’attractivité de notre territoire, même si les réformes préconisées par le gouvernement comme la suppression de la Taxe Professionnelle sont inquiétantes.
Sur le plan politique, la droite n’aura pas su saisir la perche du dialogue constructif que lui proposait la majorité. Arc boutée sur un positionnement uniquement contestataire, les élus de droite n’ont cherché qu’à démanteler le service public et à instaurer le libéralisme dans la gestion municipale en relais de la politique gouvernementale. C’est stérile pour nos concitoyens et destructeur pour notre ville comme cela l’est à l’échelle du pays.
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