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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:18
Le gouvernement a déposé à l'Assemblée Nationale le projet de loi sur la réforme de la formation professionnelle, bien évidemment largement inspiré des négociations entre les partenaires sociaux et de l'accord national interprofessionnel du 7 janvier dernier.
Ce projet de loi a reçu un avis négatif du Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie le 14 avril !
Pour la petite histoire, les membres du CNFPTVL n'ont eu les documents que le 10 avril et le gouvernement a vraiment décidé de mettre le turbo en route, puisque qu'il a engagé une procédure accélérée à l'Assemblée Nationale (comme pour la loi Bachelot ...) et ce projet sera étudié dès le 6 mai par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales.
Je reviendrai bien évidemment en détail dans ce blog sur l'ensemble de cette loi et en particulier, je consacrerai un article complet aux relations avec les conseils régionaux, car je ne suis pas tout à fait d'accord avec la position de l'ARF : c'est en fait toute la question de la décentralisation et de la réforme des institutions qui est en jeu à travers cette illustration dans le domaine de la formation professionnelle.
Aujourd'hui, je me contenterai de
- ce qui manque dans le projet de loi :
C'est tout d'abord le droit à la formation initiale différée, totalement absent : les partenaires sociaux avaient renvoyé la balle dans le camps du gouvernement et celui-ci ne l'a pas saisi. Pourtant, le droit à une formation initiale différée des jeunes sortant sans qualification du système scolaire est indispensable et est de la responsabilité de l'Etat ! Tout autre mode de financement serait illogique : ce serait inciter l'Etat à faire sortir le plus vite possible les jeunes du système scolaire et le financeur ne peut être que le même que celui de l'Education Nationale !
Il n'y a aucune référence à l'égalité entre les femmes et les hommes : pourtant la formation professionnelle pourrait être un élément fort pour lutter contre les discriminations au travail. Elle est actuellement un facteur de discrimination. Dans l'introduction de l'exposé des motifs du projet de loi figure une liste des publics ayant moins accès à la formation : les femmes ont été complètement oubliées !
- ce qui m'interroge :
Quel est le but véritable du fond de sécurisation des parcours professionnels ? La sécurisation des parcours professionnels passe évidemment par la formation et la création de ce fonds est à priori bien. Mais je m'inquiète des financements pour la formation des demandeurs d'emploi. N'est ce pas une manière de déplacer les financements des entreprises, pour, à terme, favoriser la baisse des cotisations chômage et répondre ainsi aux aspirations du MEDEF !
Je m'explique : on prend un peu d'argent sur ce que les entreprises cotisent au titre du plan de formation et du CIF - c'est à dire qu'il y aura un peu moins d'argent pour la formation des salariés - pour alimenter le fond. Le fond peut permettre de financer les actions de préparation opérationnelle à l'emploi prise en charge par Pôle Emploi, l'institution née de la fusion ANPE, ASSEDIC, pour les demandeurs d'emploi. Même si le nom a changé et si on peut espérer le contenu un peu mieux, c'était ce que finançaient les ASSEDIC avec les AFPE (les actions de formation préparatoire à l'emploi). Au total, les entreprises ne verseront pas plus au titre de la formation, mais les dépenses de formation prises sur les cotisations chômage vont pouvoir baisser ! Et quand on parle d'AFPE à des Ardennais, on sait comment cela peut être bien, mais aussi comment cela peut être détourné du vrai but avec l'exemple d'Ardennes Forge ! Et les organisations syndicales seront encore un peu plus loin des lieux de décisions, le seul lieu où elles puissent s'exprimer sur cette question étant le Conseil Régional de l'Emploi !
J'aurai beaucoup mieux vu ce fond permettre la formation de tous les salariés précaires, ceux qui ne travaillent pas assez pour bénéficier de la formation des salariés et trop pour être demandeurs d'emploi et cela rejoint d'ailleurs ma remarque précédente sur l'absence de toute action pour lutter contre les inégalités d'accès à l'emploi des femmes : aider à financer de la formation pour toutes celles (et ceux, mais on sait bien que ce sont souvent des femmes) qui ont un temps partiel imposé serait un bel objectif !
- ce qui me scandalise :
Le gouvernement s'entête et il a tort. La loi acte le départ pour le 1er avril 2010 au plus tard des salariés de l'AFPA s'occupant d'orientation professionnelle vers Pôle Emploi. C'est une étape majeure dans le démantèlement de l'AFPA qui est ainsi inscrite. Je reviendrai plus en détail sur les questions d'orientation inscrite dans ce projet de loi.

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 16:16
C'est tout d'abord la vidéo, sur le site du Sénat, de la question orale posée par la sénatrice communiste de l'Isère, Annie David, sur les licenciements boursiers. Cette vidéo, vous la trouverez en cliquant ici. A propos de licenciements boursiers, le dernier communiqué de Gascognes Laminates, vous savez, le groupe qui détenait la Sopal à Givet, est caricatural : "Le chiffre d’affaires, en hausse de 1,4% enregistre les effets positifs des mesures prises en 2008. Avec une progression des volumes de 2,5% et le transfert réussi des productions de l’usine de Givet vers d’autres usines du groupe, la quasi-totalité des activités a contribué à cette hausse."
Et puis, j'ai aussi découvert deux articles sur le site de la Gauche unitaire qui explique bien les manoeuvres de ceux qui n'ont pas voulu rejoindre le Front de Gauche pour des raisons politicardes. Le titre du premier est symbolique :  Fédération : prendre la posture de l'unité ou construire l'unité. Vous le trouverez en cliquant ici et en cliquant là, vous trouverez le second.

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 11:53
La mobilisation, initialiement prévue parisienne contre le démantèlement de l'APHP, le 28 avril, a gagné la province.
Car cette loi a réussi à faire l'unanimité contre elle, ou tout du moins certains de ses articles.
A Charleville Mézières, un courrier a été adressé aux sénateurs du département par un certain nombre de chefs de service de l'hôpital, tous syndicats confondus, (à vrai dire, ceux qui s'impliquent le plus dans la gestion de l'hôpital et qui étaient disponibles mardi) pour leur dire que "le projet de loi institue une organisation qui ne répond pas aux nécessités éthiques, professionnelles et médico-économiques de la prise en charge des malades."
Alors, c'est sûr que certaines organisations syndicales de médecins hospitaliers ne contestent la loi que sur les questions de "gouvernance" hospitalière : quel pouvoir pour le directeur ? Quel pouvoir pour les médecins ? Le terme de pouvoir nécessite d'ailleurs quelques commentaires. Il peut évoquer le mandarinat avec tous ses défauts ! Il s'agit en fait de défendre, dans la prise de décisions à l'hôpital, la prise en compte des besoins des patients défendus par les médecins, contre une prise de décisions administrative, comptable !
La CPH et l'INPH, syndicats majoritaires au niveau national, vont beaucoup plus loin dans leur contestation de la loi et avec les organisations syndicales des personnels hospitaliers, demandent que l’examen du projet de loi HPST soit stoppé pour permettre un débat réellement démocratique sur le devenir de notre système de santé. Vous pouvez d'ailleurs lire le communique commun du 17 avril en cliquant ici.
Car le gouvernement semble prêt à céder un peu sur les questions de gouvernance : c'est toujours bon à prendre, car tout ce qui permet un peu plus de démocratie lui rendra un peu plus difficile de continuer à casser l'hôpital, mais c'est bien évidemment très insuffisant !
D'ailleurs, à force de se focaliser sur la question de la gouvernance hospitalière, on en oublie tout ce qui n'est pas dans la loi, tout ce qui fait que ce n'est pas la grande loi de santé dont on aurait besoin : allez donc lire la tribune libre de Jack Ralite, sénateur communiste de Seine St Denis et ancien ministre de la santé dans l'Humanité du 28 avril en cliquant ici.
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 21:34
Tous les moyens sont bons pour le gouvernement, pour tenter de faire payer à nos concitoyens la note de la crise du système et de l’économie, née des libertés consenties aux marchés, au réseau bancaire et aux spéculateurs boursiers.
Alain Bocquet, député communiste du Nord, a écrit au premier ministre pour dénoncer cette injustice : vous pouvez trouver son courrier en cliquant ici.
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 17:27
Et oui, malgré les vacances scolaires, malgré un long week end, malgré des animations diverses organisées dans d'autres villes des Ardennes, la manifestation du 1er Mai aura été un succès.
Monsieur le Président de la République, entendez vous la colère qui monte ?
Car il ne suffit pas d'effets d'annonces, il ne suffit pas de discours sur la moralisation du capitalisme : il faut changer de système écoomique ! Il faut que la satisfaction des besoins des femmes et des hommes priment sur les profits !


Vidéo : Jean Pol Bois
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 17:03
Une polémique bien inutile !
Je viens de lire la note de conjoncture économique du MEDEF de Champagne Ardenne et je vous en livre un passage :
"Commerce de détail.
Les entreprises ont constaté une baisse d’activité au cours du premier trimestre. Les effectifs demeurent stables, ainsi que les investissements. La tendance semble se confirmer pour le second trimestre, pouvant avoir des incidences fortes pour l’emploi et les investissements."
Quand on dit que le commerce est en difficulté partout, et pas seulement place ducale, les troublions de la droite locale ne le croient pas. Ici, ce ne sont pas de dangereux communistes qui le disent, c'est le MEDEF !
Là où on n'est sans doute plus d'accord, c'est sur les solutions !
Car il faut augmenter le pouvoir d'achat et oeuvrer pour un SMIC européen : c'est ce que propose le Front de Gauche pour l'Europe : un SMIC européen égal à 60% du salaire moyen dans chaque pays, c’est à dire 1 600 euros par mois en France. Et que l'on ne nous dise pas que ce n'est pas possible quand les profits des actionnaires continuent à s'accumuler malgré la crise !
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 16:35
L'Adéic, l'AFOC, l'ALLDC, l'ASSECO-CFDT, la CGL, la CLCV, le CNAFAL, la CNAFC, la CNL, la CSF, Familles de France, Familles Rurales, la FNAUT, l'INDECOSA-CGT, l'OR.GE.CO., l'UFC-Que Choisir, l'UNAF et la FNCCR demandent :
- le maintien des tarifs réglementés de vente d'électricité après 2010 pour les consommateurs particuliers et petits professionnels (artisans, commerçants, ...) ;
- le maintien de la faculté pour les consommateurs particuliers de pouvoir bénéficier à nouveau des tarifs réglementés de vente d'électricité, 6 mois après les avoir quittés pour le marché (réversibilité totale) ;
- le maintien pour un consommateur qui emménage sur un nouveau site de la possibilité de bénéficier des tarifs réglementés de vente d'électricité.
A l'heure où la Commission Champsaur chargée par le Gouvernement de réfléchir à l'évolution des prix de l'électricité et à leur encadrement a rendu ses conclusions début avril sans que celles-ci ne soient rendues publiques, à l'heure où des groupes comme POWEO engagent des démarches commerciales agressives avec des conséquences graves sur le pouvoir d'achat des ménages, cette exigence de l'ensemble des associations de consommateurs ne peut passer inaperçue et doit être entendue ! Pour lire le communiqué, cliquez ici.

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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 19:05
Ne cherchez pas le rapport entre les différents éléments de mon titre : le seul rapport est que quelques jours de vacances, que je me fais un plaisir de vous illustrer avec cette photo d'anémone pulsatile, m'ont donné le temps de vous mettre en page trois documents !
Le premier, c'est l'intervention que Sylvain Dalla Rosa a fait sur le curé Meslier au repas de La Libre Pensée, le 10 avril, pour mieux faire connaître cet Ardennais, précurseur des penseurs matérialistes, révolutionnaires. Cette intervention, vous la trouverez en cliquant ici.
Le second, c'est le courrier que j'avais adressé à Jean Paul Bachy à propos des TOS des lycées, ces personnels techniciens, ouvriers et de service qui sont maintenant à la charge de la région. Ce courrier, vous le trouverez en cliquant ici et traîner pour vous le présenter m'a permis d'enrichir ce document avec la réponse du Président de Région. Il ne suffit pas de militer pour la sécurisation des parcours professionnels, contre la précarité, le temps partiel imposé ! Il faut aussi l'appliquer quand on est employeur. Cette même remarque a d'ailleurs jalonné la dernière réunion du comité stratégique de l'économie sociale et solidaire où il a beaucoup été question des services à la personne et des associations qui s'en occupent. Depuis, j'ai eu au téléphone une dame qui m'a expliqué comment elle préférait traiter directement avec les personnes âgées, pour ne pas faire qu'un minable temps partiel en étant salariée d'une association : il y a vraiment du boulot à faire dans ce domaine et des moyens à revendiquer !
Enfin, j'ai gardé pour la fin le document sur lequel j'attends le plus vos commentaires : c'est l'état de mes réflexions sur ce que certaines régions appellent un service public régional de formation, sur ce qui devrait s'appeler en Champagne Ardenne le Réseau Régional Public de Formation : vous verrez pourquoi dans le document à lire en cliquant ici. Merci à tous ceux qui ont contribué à ces réflexions et la concertation va continuer pour affiner le projet.
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 22:08
Un SMIC européen
Malgré la crise, les profits n’ont pas cessé, ni les dividendes : le CAC 40 a réalisé en 2008, 85 milliards d’euros de profits. Depuis bientôt 30 ans la part consacrée aux salaires ne cesse de baisser comparée à la rémunération des actionnaires. Avec le bouclier fiscal, 3 600 familles privilégiées vont toucher 400 millions. Des milliards ont été distribués aux banques et aux entreprises pour leur « plan de relance ». Rien pour le pouvoir d’achat ni la protection des salariés.
Le Front de Gauche pour changer d’Europe propose, pour lutter contre le dumping social et la concurrence entre travailleurs un SMIC européen égal à 60% du salaire moyen dans chaque pays. C’est à dire 1 600 euros par mois en France. Pour tirer tous les salaires vers le haut.
Bloquer les licenciements
Le chômage flambe en Europe et les plans de licenciements se succèdent. La crise a souvent bon dos : des entreprises qui font des profi ts en tirent prétexte pour se « restructurer », casser l’industrie, délocaliser, précariser. Il faut que cela cesse.
Le Front de Gauche propose d’interdire les licenciements des entreprises qui font des profits et pour tous les travailleurs, sécuriser l’emploi et la formation.
Développer les services publics
Le Traité de Lisbonne impose la libéralisation des services publics (poste, transports, recherche, santé...) au nom de la « concurrence libre et non faussée ».
Pourtant, les services publics doivent être pilotes d’un nouveau mode de développement écologique et social.
Le Front de Gauche  propose d’arrêter les libéralisations des services publics et de revenir sur leurs privatisations. L’Europe doit leur permettre de se développer pour répondre à l’intérêt général en dehors de la logique marchande, à l’échelle locale, nationale et européenne.
Pôle public bancaire et financier
La crise montre l’immense faillite de tous les experts, des « décideurs » qui ont laissé les mains libres aux marchés financiers et qui leur ont abandonné la Banque Centrale Européenne. Et dire que le traité de Lisbonne interdit à l’Union de couper ses liens avec les paradis fiscaux !
Le Front de Gauche propose des nationalisations bancaires pour créer un pôle financier public et de mettre fin à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne afin qu’elle soutienne l’emploi, les salaires et l’investissement en donnant la priorité aux besoins sociaux.
Affronter l’urgence écologique
Pollution, réchauffement climatique... le capitalisme détruit la planète. Les plans de relance européens ne tiennent aucun compte de l’urgence écologique. Même les engagements de Kyoto sur le réchauffement climatique, notoirement insuffisants, ne sont pas respectés en Europe. Et le Traité de Lisbonne place la libre circulation des marchandises au dessus des exigences environnementales.
Le Front de Gauche propose de rompre avec le productivisme. Il veut notamment donner la priorité aux transports en commun et au fret ferroviaire et fluvial, à une agriculture respectueuse de l’environnement, à la recherche concernant les énergies nouvelles et à des modes de production non-polluants.
Droits nouveaux pour les salariés
Avec la crise, les soutiens financiers aux entreprises se sont accélérés, toujours sans contrepartie, ni contrôles. Les entreprises sont la chasse gardée des actionnaires en quête de toujours plus de rentabilité.
Le Front de Gauche propose de donner des droits nouveaux aux salariés pour orienter les choix des entreprises, par exemple un droit de veto sur les plans de licenciement.
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 20:50
A la suite de leurs camarades d'autres départements comme la Seine Maritime, l'Aveyron,  le Vaucluse, les militants ardennais du MRC ont décidé de soutenir le Front de Gauche.
La crise s’aggrave de jour en jour.
Ses conséquences sont déjà dramatiques. Le chômage flambe. Les salaires sont bloqués mais pas les prix.
Pourtant la crise n’est pas une fatalité. Nous sommes une majorité à dire que l’on peut mener une autre politique qui ne fasse pas payer la crise à ceux qui n’en sont pas responsables.
Cette crise est la conséquence des logiques capitalistes encouragées par les principaux gouvernements dans le monde et en France par Nicolas Sarkozy : priorité donnée aux profits sur les salaires, explosion de la finance, privatisation de tous les biens communs, casse de l’industrie
et destruction de la planète.
Les prétendus « plans de relance » sont de cuisants échecs. Sarkozy et le gouvernement Fillon refusent toujours de s’opposer aux licenciements. Ils maintiennent le bouclier fiscal et s’opposent au bouclier social. Ils poursuivent la libéralisation des services publics. Ils ne tiennent aucun compte de l’urgence écologique.
L’Union Européenne continue d’imposer ses dogmes libéraux.
Les élections européennes du 7 juin prochain sont une chance exceptionnelle pour nous faire entendre.
D’abord en sanctionnant la politique de Sarkozy et de son gouvernement.
Ensuite en exigeant d’autres choix en Europe que ceux du Traité de Lisbonne.
C’est le vote que vous propose le Front de Gauche pour changer d’Europe, un vote pour élire des députés comme Jacky Henin, député européen sortant et chef de file de la liste du front de gauche dans le Nord Ouest de la France car comme le dit J. Henin, "Le problème du Parlement européen, ce n’est pas ses pouvoirs, c’est qu’il se trouve en son sein une majorité de députés pour voter les directives libérales."
Le Front de gauche, c'est quoi ? Le Front de Gauche est un rassemblement ouvert à tous ceux qui souhaitent changer d’Europe. C’est un outil pour permettre à notre peuple d’imposer une autre politique. Au plan national, il comprend le Parti Communiste, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire issue du NPA et des milliers de militants associatifs, syndicalistes, de citoyens. Le Front de gauche, c'est l'espoir !

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