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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Qui suis-je ?

Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 00:07
Les députés communistes et républicains ont déposé une proposition de loi visant à obtenir un référendum sur le traité de Lisbonne.

L’article unique de cette proposition visant à modifier la Constitution se compose ainsi : « Lorsque le référendum a conclu au rejet d’un projet de loi, tout nouveau projet de loi contenant des dispositions analogues ou autorisant la ratification d’un traité contenant des dispositions similaires à celles du traité ayant fait l’objet de la consultation, doit être soumis au référendum ».

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 10:37
Après l'entrevue que j'ai eu avec le Directeur Régional de la SNCF en décembre, j'ai écrit au président de la CCI des Ardennes pour lui demander de fédérer les besoins des entreprises et développer ainsi le fret à partir du port de Givet (La CCI est bien placée : elle gère le port de Givet).
Je n'ai pas eu de réponse de la CCI.
Mais j'avais adressé un double de ce courrier au maire de Givet, qui lui, m'a répondu une longue lettre, confirmant les volumes considérables de charbon qui arrivent par le fleuve et partent en camions et les non moins importantes masses de céréales qui arrivent en camions pour partir par la Meuse. Il met en cause la politique commerciale de la SNCF, soit, mais il met aussi en cause sa productivité : "C'est vraiment dans cette société qu'il y a des efforts de productivité à fournir, afin de redévelopper le fret ferroviaire auquel nous sommes tous attachés. Mais cela me semble une partie perdue d'avance ..."
Quelle mise en cause de l'efficacité de la SNCF ! En plus, c'est au nom de cette productivité que la SNCF abandonne la vallée !
Et quel fatalisme aussi ! J'aurai préféré qu'il écrive à la SNCF plutôt que de me répondre !
Au fait, j'écrirai bien au ministre de l'environnement !

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 12:02
undefinedLa commune, comme outil de la démocratie pour le progrès, constitue le fil rouge des propositions.
Quelques extraits :
"Parce qu’elles constituent un lieu de vie où se côtoient et travaillent des hommes et des femmes dans toute leur diversité, de toutes situations sociales dont certaines sont fortement dégradées, parce qu’elles sont synonymes de proximité, de lien social, de solidarité, de convivialité, de voisinage et qu’elles représentent un élément d’identification fort qui contribue à l’harmonisation des rapports sociaux, nous avons une grande ambition pour les collectivités locales.
En raison de l’accroissement des besoins individuels et collectifs de la population, et de la fonction d’élément constitutif de la politique du capitalisme mondialisé que veulent leur donner le président de la République et son gouvernement, le rôle des collectivités locales ne cesse de grandir, leur domaine d’intervention ne cesse de s’élargir, de nombreux domaines naguère réservés au pouvoir central ont été décentralisés ou sont en voie de décentralisation. L’ intercommunalité occupe désormais un espace de plus en plus conséquent et les politiques contractuelles ne cessent de renforcer les liens qui existent entre les communes, les départements et les régions.
De ce fait, l’un des enjeux majeurs auquel notre pays est confronté, consiste en l’organisation de la ville, en son développement, en la conception que nous nous faisons de celle-ci dans son rapport avec les territoires. Les élus communistes et républicains veulent prendre cette question à bras-le-corps car la ville, c’est le cadre du vivre ensemble. Nous proposons d’agir avec les habitants, les salariés et plus largement avec tous les acteurs potentiels afin de garantir le droit pour tous à construire et s’approprier la ville. Pour ce faire, nous avons la volonté de mieux prendre en compte la multiplicité des usagers de la ville dans une vision politique plus transversale."
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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 22:00
undefinedCelle de laisser bafouer la démocratie.

Une minorité des deux cinquième des parlementaires suffirait à contraindre le président de la République à organiser le référendum.
Un petit tour sur les blogs des socialistes ardennais pourrait donner de l'espoir puisqu'en suivant quelques liens, on arrive sur le site du comité national pour un référendum.
Mais à l'heure actuelle, la position officielle des parlementaires socialistes (et leur nombre permettrait d'atteindre cette minorité de blocage) serait de ne pas participer au congrès de Versailles du 5 février. Quel courage !
On ne leur demande même pas de se prononcer lors de ce vote pour ou contre le traité européen, simplement de permettre la consultation populaire nécessaire après le référendum de 2005 pour que la démocratie ne soit pas bafouée.
Quand au député socialiste ardennais, on attend toujours une prise de position conforme au rejet du projet de constitution par la majorité des électeurs de sa circonsription. Pas un mot sur les questions européennes dans le long abécédaire de ses voeux, même pas sur la nécessaire coopération interfrontalière dans la Pointe des Ardennes.
Au fait, allez signer l'appel pour un référendum en cliquant ici. Vous y trouverez la liste des parlementaires qui ont déjà annoncé voter contre cette modification constitutionnelle.
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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 17:06
undefinedLa mobilisation est efficace, puisque  le vote de cette directive est à nouveau repoussée, sans doute à mai .
La mobilisation doit être donc maintenue et renforcée.
Rappelons de quoi il s'agit .
Ce projet de directive constituerait une nouvelle régression dans la politique européenne en matière d'immigration et d'asile.
En prévoyant une rétention pouvant atteindre 18 mois
pour des personnes dont le seul délit est de vouloir vivre en Europe, il porte en lui une logique inhumaine : la généralisation d'une politique d'enfermement des personnes étrangères qui pourrait ainsi devenir le mode normal de gestion des populations migrantes.
En instaurant une interdiction pour 5 ans de revenir en Europe pour toutes les personnes renvoyées, ce projet de directive stigmatise les sans-papiers et les transforme en délinquants à exclure.
Vous pouvez aller signer la pétition en cliquant ici.
L'illustration de cet article est une carte de voeux réalisée par Wozniak , illustrateur au Canard Enchainé et dans d'autres publications pour cette mobilisation.
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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 15:58
C'est toujours avec stupeur que l'on découvre les avancées sournoises de la casse du service public. Sans un débat global sur le grand service public de l'emploi et de la formation qui serait nécessaire à notre pays comme instrument de la sécurisation des parcours professionnels, un amendement  au projet de loi relatif à la réforme de l'organisation du service public de l'emploi pour préparer le transfert des personnels de l'AFPA en charge de l'orientation dans ce nouvel objet non identifié résultant de la fusion de l'ANPE et de l'UNEDIC a été adopté par le sénat.
La qualité du service public qu'assure l'AFPA gène-t-elle tant  pour que les gouvernements UMP à la solde du patronat en distribue des petits bouts, un peu aux régions, un peu à cette nouvelle institution ?
Ce n'est pas comme cela que l'on développera la vraie sécurité emploi formation nécessaire au développement économique de notre pays et à la dignité de sa population active.
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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 22:26
Trop, c'est trop ! Je viens d'aller faire un tour sur le blog de Patrick Fostier, conseiller municipal UMP de Charleville Mézières et je viens de retomber sur le tract de Bérangère Poletti sur le parking à Charleville Mézières que j'avais trouvé sur ma voiture au moment du 1er janvier et qui m'avait inquiété sur la qualité de la campagne électorale qui allait se dérouler.
Alors, je vais vous dire ce que j'en pense.
Le parking en centre ville, c'est effectivement pas terrible, mais à moins de repousser les maisons pour élargir les rues, les solutions ne sont pas très faciles ! Alors, on peut toujours promettre, mais dans toutes les villes que je connais, qu'elles soient gérées par l'UMP ou par la gauche, il y a les mêmes problèmes de stationnement qu'à Charleville Mézières, quand ce n'est pas pire, parce qu'il y a les réalités concrètes, architecturales ! Pensons à Reims !
Et avec ou sans Bérengère Poletti, les possibilités de stationnement vont augmenter puisque le projet de parking souterrain n'a pas attendu le sauveur de la situation que serait l'UMP.
Ces promesses faciles sont une façon de masquer l'offensive politique des tenants du pouvoir en place qui s'attaque aux services publics (pensons à la toute récente réforme de la carte judiciaire)
Quand à critiquer l'âge du plan de circulation, j'aimerai plutôt trouver des propositions. Et il est effectivement possible d'améliorer ce plan de circulation, mais cela passe aussi par la diminution du trafic et le développement d'autres modes de transport. Pas un mot là dessus dans les propositions de Bérangère Poletti. A cela, très concrètement, et c'est vrai que cela ne fait pas de vagues, parce que cela marche, la municipalité sortante travaille en développant par exemple le "pedibus", cette sécurisation de l'accompagnement à pied des enfants à l'école, évitant des trajets en voiture bien inutiles !
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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 23:13
undefinedLe débat sur le projet de loi relatif à la "réforme du service public de l'emploi" a débuté aujourd'hui au sénat.
Par la voie d'Annie David, sénatrice communiste de l'Isère, le groupe communiste et républicain a annoncé qu'il voterait contre : "Nous sommes en totale opposition avec un projet qui précarise les travailleurs et stigmatise les chômeurs pour le plus grand profit d'entreprises qui réalisent déjà des profits colossaux. Nous voterons donc contre."
C'etait là la conclusion de son intervention. Elle avait auparavant dénoncé les conséquences de cette loi pour les demandeurs d'emploi et les personnels de l'ANPE et des ASSEDIC : "Toutes ces réformes transforment en profondeur notre pays et son organisation sociale, pour modeler une société en adéquation avec l'économie libérale et ses thèses antisociales. Le service public de l'emploi en est un exemple éloquent. Maintes fois réformée, cette institution n'est plus au service exclusif des salariés privés d'emploi, alors que c'était sa mission première. Pire, elle doit fournir aux entreprises des travailleurs façonnés selon leurs besoins.Ceux qui sont privés d'emploi sont étroitement surveillés, culpabilisés, stigmatisés. Et la réforme va renforcer leur surveillance.Notre conception est aux antipodes de la vôtre : pour nous, la personne licenciée est une victime qui ne doit pas être traitée comme un voyou alors qu'il faut blâmer les chefs d'entreprises qui délocalisent pour accroître leurs profits." Allez donc lire le débat au Sénat en cliquant ici.
Les sénateurs communistes ne se sont pas contentés de dénoncer cette loi, mais ont également déposé des amendements, pour faire des propositions.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 12:01
Avec Bérangère Poletti et son colistier B. Ravignon, conseiller de Sarkozy à Charleville Mézières et Patrick Martin à Revin, la droite a décidé de mener une offensive sans précédent pour remettre ses foyers de résistance dans le droit chemin ... celui du chacun pour soi, celui de l'inhumanité.
Leurs victoires seraient une catastrophe pour nos villes, la remise en cause des services publics, comme l'eau en régie dans la communauté d'agglomération de Charleville Mézières, la culpabilisation des demandeurs d'emploi à qui l'on voudrait faire accepter des boulots ne leur permettant même pas de vivre dignement, la hausse du prix des services périscolaires (dans une société du chacun pour soi, ces services ne doivent rien couter à la communauté ; il y a de bons exemples dans des villes de droite de la région comme à Troyes) etc ... J'en passe et des meilleurs !
Alors, c'est vrai que les communistes ne sont pas entièrement satisfaits du bilan des municipalités sortantes, s'inquiètent  des programmes qui se construisent. Globalement, je dirai que c'est le manque de courage des socialistes qui les inquiète, le manque de courage pour mener une vraie politique au service de toute la population, leurs éternelles craintes devant la qu'en dira-t-on des médias au service des 10% de privilégiés de la société française, leur résignation face aux forces du capital qui ne leur permet pas de mener les campagnes nécessaires pour une modernisation des services publics dans l'intérêt de tous, pour la juste répartition des dotations d'Etat ou des subventions départementales au bénéfice de nos collectivités, leur retenue vis à vis de la démocratie participative ...
Mais même si la droite avance masquée et veut effacer ses notions, la droite reste la droite  et mène une politique au service des privilégiés et la gauche reste le garant d'une politique au service de tous.
Alors, devant le danger de laisser nos villes aux mains de la loi de la jungle que veut instaurer la droite, les communistes ont décidé de participer aux listes aux élections municipales menée à Charleville Mézières par Claudine Ledoux, à Revin par Philippe Vuilque et feront campagne pour ces listes : ils y sont en plus le garant du maintien d'une politique au service de tous, comme l'ont prouvé dans le mandat précédent des adjoints comme Jacky Sarrazin à Revin, Sylvain Dalla Rosa, Françoise Charlier et André Libron à Charleville Mézières et tous les conseillers municipaux communistes.
Et ils vous appellent à voter pour ses listes.
En plus, il se trouve que les cantons de ces villes sont renouvelables : aux cantonales, vous pourrez tout à la fois marquer votre hostilité à la politique de la droite et votre déception vis à vis des socialistes en votant pour les candidats du parti communiste : à Charleville Mézières Sylvain Dalla Rosa dans le canton de la Ronde Couture, Françoise Charlier dans le canton de Charleville Centre Ouest (Manchester), Jean Charles Vanbervesselès dans le canton de Charleville Centre, Fabien Warnet dans le canton de la Houillère et André Breton dans le canton de Villers Semeuse (Le Theux) et à Revin, Ingrid Lempereur. Et des idées pour changer les choses, je peux vous dire qu'ils en ont. A suivre .... dans un prochain article et vous pouvez aller voir sur le blog de Jean Charles en cliquant ici.
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 02:09
undefinedFonctionnement réduit et zèle dans les mesures de sécurité !
 
Ni l'Agence Régionale de l'Hospitalisation, ni la direction de l'hôpital ne faisant un geste, c'est un intolérable statu quo.
Devant l'absence de mise en place de l'organisation de travail conforme aux normes de sécurité actuelles, mise en place qui avait été espérée pour le 1er janvier, les patients demandant le plus de soins sont transférés vers des services de réanimation où les médecins peuvent être plus disponibles.
J'ai écrit hier au directeur de l'hôpital :

Monsieur le Directeur,
Comme vous le savez, nous appliquons les règles de sécurité et devant l'absence de garde spécifique pour la réanimation, n'acceptons plus dans ce service que des patients relevant, non pas de réanimation, mais de surveillance continue. (
NB selon les normes, les patients d'un service de surveillance continue sont dans un état moins grave que des patients de réanimation et nécessitent moins de personnel)
Ce soir, ce service est plein, mais pour une part, ce sont des patients qui relèvent d'un service de médecine. Devant l'absence de places disponibles en médecine, et l'absence de nécessité de libérer des lits pour prendre en charge de véritables malades de réanimation, ils restent là.
Cette situation a le mérite d'assurer au maximum la sécurité des patients.
Mais elle est absurde économiquement.
Et elle ne peut pas durer.
rIl ne m'appartient pas de dire, qui du directeur de l'ARH, qui prétend que les moyens ont été donnés à l'hôpital pour la mise en place des fronts de garde en anesthésie réanimation, ou de vous même qui dites ne pas les avoir, a raison. La réponse de l'ARH est de tout façon une réponse bureaucratique, ne prenant pas en compte les besoins de l'hôpital. Le financement par l'activité, dans le cadre de la T2A à 100% est une mauvais réponse à une bonne question, celle de l'évaluation nécessaire du fonctionnement des hôpitaux. Mais la T2A ne constitue pas une évaluation. Elle ne vise qu'à imposer des contraintes financières et à mettre en concurrence les établissements de santé dans le cadre d'une enveloppe imposée par la loi de finance de la Sécurité Sociale. De plus l'opacité avec laquelle sont construits les tarifs laisse craindre une volonté politique de mieux rémunérer les actes plus couramment effectués dans le secteur privé en sous évaluant tout ce qui touche à l'urgence et à la nécessaire permanence des soins. Le silence gouvernemental devant la distribution récente d'argent de la Sécurité sociale (420 M€) sous forme de dividendes aux actionnaires de la générale de santé ne peut que confirmer ces craintes.
Concrètement, vous savez que la garde exclusive de réanimation est inéluctable. Vous savez aussi que le maintien d'une garde pour la maternité est indispensable et que l'organisation que nous vous avons présentée, avec une astreinte pour le bloc opératoire est la plus économe possible.
Il y a donc urgence à ce que les instances qui doivent être consultées le soient et à ce qu'une décision positive soient prise. (...)
En espérant ne pas devoir recourir à d'autres formes d'actions, je vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations distinguées.

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