8 mai 2009
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Ce sont des députés de ces deux
partis qui ont cosigné une proposition de résolution prétendant garantir la sécurité des services d'intérêt général à partir du traité de Lisbonne !
Et c'est bien pour cela que les conseils régionaux tournent actuellement en rond dans leurs propositions de création de service public régional de formation.
C'est pour cela que j'ai proposé qu'en Champagne Ardenne, on abandonne cette idée, pour se tourner vers la création d'un réseau régional public de formation professionnelle, car de toute façon, la législation actuelle ne nous permet pas de faire un véritable service public et je ne veux pas que l'on abuse les citoyens par une usurpation de vocabulaire !
Car le cadre fixé par le traité de Lisbonne ne permet pas de sortir du cadre du marché, du cadre de la mise en concurrence et les entreprises peuvent donc se faire du beurre sur les services d'intérêt général !
Les services d’intérêt général doivent être protégés dans le cadre d’une directive européenne qui reconnaisse pleinement les caractéristiques spécifiques des services sociaux. Cette législation communautaire doit protéger explicitement ces services des règles de concurrence. C'est à cette condition que l'on pourra effectivement assimiler services d'intérêt général et services publics, tels qu'on conçoit cette notion dans notre pays.
C'est le sens d'une proposition de résolution déposée par les députés communistes et du Parti de Gauche, qui doit être discutée lors d'une niche parlementaire le 28 mai.
C'est aussi tout l'intérêt de se mobiliser pour élire le 7 juin des députés européens qui défendent ces idées à Strasbourg. C'est le sens du vote pour le Front de Gauche.
Si ce n'est que la protection des services d’intérêt général nécessite une
remise en cause du système libéral et est contradictoire avec le traité de Lisbonne !
Certes, le cadre juridique communautaire qui régit actuellement les services d’intérêt général est
insuffisant.Et c'est bien pour cela que les conseils régionaux tournent actuellement en rond dans leurs propositions de création de service public régional de formation.
C'est pour cela que j'ai proposé qu'en Champagne Ardenne, on abandonne cette idée, pour se tourner vers la création d'un réseau régional public de formation professionnelle, car de toute façon, la législation actuelle ne nous permet pas de faire un véritable service public et je ne veux pas que l'on abuse les citoyens par une usurpation de vocabulaire !
Car le cadre fixé par le traité de Lisbonne ne permet pas de sortir du cadre du marché, du cadre de la mise en concurrence et les entreprises peuvent donc se faire du beurre sur les services d'intérêt général !
Les services d’intérêt général doivent être protégés dans le cadre d’une directive européenne qui reconnaisse pleinement les caractéristiques spécifiques des services sociaux. Cette législation communautaire doit protéger explicitement ces services des règles de concurrence. C'est à cette condition que l'on pourra effectivement assimiler services d'intérêt général et services publics, tels qu'on conçoit cette notion dans notre pays.
C'est le sens d'une proposition de résolution déposée par les députés communistes et du Parti de Gauche, qui doit être discutée lors d'une niche parlementaire le 28 mai.
C'est aussi tout l'intérêt de se mobiliser pour élire le 7 juin des députés européens qui défendent ces idées à Strasbourg. C'est le sens du vote pour le Front de Gauche.