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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Qui suis-je ?

Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 19:55
Il n’est pas tolérable que le gouvernement reste sourd aux revendications et maintienne à l’ordre du jour ses réformes et au premier chef son projet de loi portant réforme de l’Hôpital et relatif aux Patients, à la Santé et aux Territoires, qui chaque jour voit, toujours plus, les oppositions se manifester.
C'est une longue liste d'organisations syndicales des hôpitaux qui appelle, dans la suite des journées du 29 janvier et du 19 mars, et dans ce contexte exceptionnel à faire du 1er Mai un nouveau temps fort de mobilisation pour peser sur le gouvernement et le patronat : pour les organisations syndicales des personnels, la CGT Santé Action Sociale, SUD Santé Sociaux, la CFTC Santé et Sociaux, la CFE-CGC Santé Action Sociale et pour les organisations syndicales de médecins,  la CPH, Confédération des Praticiens des Hôpitaux, l'AMUF, Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France, l'INPH, Intersyndicat National des Praticiens hospitaliers, le SNPHAR, Syndicat National des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs et le Comité de liaison de la psychiatrie publique (USP - SPH - IDDEPP).
Les logiques comptables qui conduisent les politiques menées par les gouvernementssuccessifs dans la santé, le social et le médico-social, doivent cesser. Le projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires constitue une remise en cause du service public hospitalier déjà anticipé par la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2009 qui organise l’asphyxie budgétaire inacceptable des établissements.
Pour voir le tract commun, cliquez ici.
Dans les Ardennes, le rendez vous du 1er mai est fixé à 10 h, place ducale à Charleville Mézières.
A l'hôpital du chef lieu, la logique comptable est devenue, sous la responsabilité du nouveau directeur, le leit motiv et un cabinet d'audit travaille actuellement à un nouveau projet médical dont les fondements sont l'analyse des maladies qui rapportent et de celles qui coûtent et l'étude des parts de marché par rapport au secteur privé ou aux hôpitaux de Sedan et Rethel/Vouziers !
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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 13:37
Pierre Mathieu, vice président PCF du conseil régional de Champagne Ardenne, revient des territoires palestiniens occupés militairement par Israël. Je vous invite à aller lire son témoignage sur le site de la Dépêche de l'Aube en cliquant ici.
Vous pourrez aussi retrouver sur le site de l'Humanité, en cliquant ici un reportage sur  le voyage de cette délégation de 108 élus, associatifs et artistes français qui s’est rendue ces derniers jours dans les territoires palestiniens et en Israël afin de réaffirmer leur solidarité et de témoigner de la situation faite au peuple palestinien.
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 21:32
Mon récit de la dernière session plénière du conseil régional avait été très court (à retrouver en cliquant ici), et je n'avais pas abordé toute la première partie de cette réunion portant sur la convention région SNCF en attendant de récupérer l'intervention de Sylvain Dalla Rosa, qui me paraît le meilleur moyen de vous présenter cette convention dont l'importance est capitale puisqu'elle engage le fonctionnement des trains régionaux dans les années à venir ! L'intervention de Sylvain Dalla Rosa, conseiller régional communiste, vous pouvez la lire en cliquant ici.
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 15:15

"L’accélération des réformes libérales dans l’UE plonge l’hôpital public et les systèmes de santé dans la crise. Pour les élections européennes, le choix est clair : inscrire durablement la doctrine libérale, responsable des effondrements actuels et de l’exacerbation de la crise systémique, ou rompre avec cette logique en construisant l’alternative."
Voilà l'introduction de la tribune libre publiée vendredi 10 avril dans l'Humanité par Catherine Mills, économiste, Fabien Cohen, chirurgien-dentiste de santé publique, responsable santé du PCF en île-de-France et Jean-Luc Gibelin, directeur d’hôpital, responsable national santé du PCF. Je vous invite à aller la lire en
cliquant ici. Vous y verrez comment "l’Europe libérale abandonne la notion de service public pour celle « de service d’intérêt général » dont les missions peuvent être assumées par des opérateurs privés, entérinant la primauté de l’objectif de rentabilité financière sur celui d’utilité sociale" mais aussi comment "Une politique de santé alternative en Europe comme en France exigerait à l’hôpital, comme dans tous les services sociaux, de substituer à la logique marchande la logique de la personne."
Ne quittez pas le site de l'Humanité sans vous intéresser à l'entrée dans la lutte contre la loi Bachelot des médecins de l'AP HP en cliquant ici.


Les communistes ne restent pas les bras ballants devant toutes les attaques contre le système de soins français et la casse de la sécurité sociale : je me suis déjà fait l'écho dans ce blog des débats à l'assemblée nationale lors de la discussion sur le projet de loi HPST : cliquez ici pour retrouver mon article. Mais il y a aussi eu des propositions de loi comme celle du député communiste du Puy de Dome, André Chassaigne, relative à la démographie médicale et à l'allongement de la vie que je vous invite à aller lire en cliquant ici  ou à celle du sénateur communiste Guy Fisher visant à abolir les franchises médicales que vous trouvererez en cliquant ici.

Je terminerai cet article concernant la santé par une note ardennaise, sans doute très révélatrice de la situation dans beaucoup d'hôpitaux : il y a un progrès phénoménal à l'hôpital. Quand, comme c'est le cas actuellement il y a embouteillage aux urgences, par manque de lits, il y a un mail de la direction aux médecins de l'établissement pour leur demander de l'aide. Cela ne règle rien, mais cela permet à la direction de se décharger de ses responsabilités !

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 11:27
Même si ce blog se fait plus souvent l'écho des Ardennes, il me paraît intéressant de vous faire part de la réaction de Karine Jarry, conseillère régionale communiste et présidente de la commission régionale de suivi et d'évaluation des aides publiques aux entreprises par rapport à l'annonce de la fermeture de PTPM à Aÿ dans la Marne. Car, même si les Ardennes souffrent particulièrement, c'est partout en région et en France que la crise liée aux appétits boursiers de certains touche durement nos concitoyens. La voici :
Un comité du groupe Trèves vient d'annoncer la fermeture de l'usine PTPM d'Aÿ. Alors que le groupe a bénéficié du Fonds d'Etat de modernisation des équipements automobiles à hauteur de 55 millions d'euros, 700 emplois seraient supprimés en France, dont 130 à Aÿ. L'argent public, notre argent, serait donc utilisé pour fermer des sites et licencier.

Le groupe Trèves, sous traitant, est confronté aux dictats des donneurs d'ordre de l'industrie automobile (PSA, Audi, etc.) qui exigent une baisse sans fin des coûts de production. Mais il profite du contexte actuel de crise pour « restructurer » et pousser à la délocalisation.

Avec la complicité du gouvernement, la direction fait le choix de la casse, au lieu de développer les savoir-faire, de rechercher des alternatives et de nouveaux débouchés industriels, comme le proposent les salariés et leurs représentants.

Il y a une alternative, que je soutiens, ce qui rend encore plus scandaleux le coup de force du groupe Trèves qui a bénéficié de l'appui du gouvernement, particulièrement du Ministre Luc Chatel.

La course folle à la rentabilité capitaliste est à l'origine de la crise générale que nous connaissons. Au lieu de changer de politique, le MEDEF et la droite veulent franchir un pas de plus dans la désindustrialisation de notre pays ; quitte à abandonner des fleurons de l'industrie et à gâcher du savoir faire. Le député UMP Philippe Martin a démontré une fois de plus qu'il est complice de cette stratégie.

C'est un mépris pour les salariés, les familles, et pour les territoires.

C'est inacceptable et il n'est pas question de laisser faire. La solidarité doit continuer. La PTPM aurait déjà disparu sans la mobilisation des salariés et des habitants du bassin de vie, et sans l'intervention du Conseil régional notamment ces 3 dernières années. Aujourd'hui la lutte doit s'amplifier pour empêcher ce mauvais coup.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 13:09
Hier, avait lieu la commission "Mutations économiques" du CCREFP. Le CCREFP, c'est le Comité de Coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle.
Déjà, le MEDEF qui dans le cadre de la répartition des présidences de commissions du CCREFP préside cette réunion, était absent !
Une part importante de la réunion a été consacrée à l'oganisation et au financement de formations pour les salariés en cette période de baisse d'activité pour éviter le recours au chômage partiel. Au conseil Régional, on a voté un dispositif que j'ai voulu très souple pour faciliter les négociations avec les partenaires même si évidemment on a mis des obligations sur la nécessité d'avoir l'avis des représentants des salariés, (sans quoi on n'a aucune garantie sur la qualité du dispositif et l'application des règles prévues), la qualité des formations ...
Il n'y a plus qu'à appliquer, mais certains de nos partenaires ne sont pas clairs ! La position de l'UIMM évoluerait dans le bon sens sous la pression mais elle veut un dispositif régional (ce contre quoi au conseil régional nous n'avons effectivement rien car ce serait aussi plus pratique pour nous) si ce n'est que concrètement cela ne représente rien à l'heure d'aujourd'hui mais je n'ai que des ouï dire : la semaine dernière, j'ai rencontré les partenaires sociaux, mais le MEDEF ne souhaitait pas parler pour l'UIMM et la métallurgie est quand même une branche importante dans la région et hier le MEDEF était absent.
Quant à l'Etat, le gouvernement a fait de nombreuses annonces, mais le concret est plus difficile avec un discours différent au niveau régional et départemental et en fait la seule chose concrète proposée par la direction régionale du travail (qui dit ne pas être au courant de ce qui se passe dans les départements) est représentée par la signature d'EDEC : engagement de développement de l'emploi et des compétences, c'est à dire tout sauf une mesure nouvelle et avec des financements pas du tout à la hauteur !
Le Directeur Régional du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle en a profité pour nous faire un discours sur le mille feuille institutionnel : on ne lui demande pas de faire l'apologie du rapport Balladur !
Cela nous a permis d'apprendre que le préfet de région avait réuni les quatre conseils généraux sur les questions économiques sans même inviter le conseil régional dont le rôle dans la coordination du développement économique est acté !
Car ce qui est sur, c'est qu'une vraie république démocratique, cela a besoin à la fois d'un état assurant l'égalité d'accès de tous aux mêmes services, au même état de développement économique, jouant la solidarité entre les territoires mais aussi de lieux de décisions à tous les niveaux, sur tous les sujets, permettant une vraie adaptation des réponses aux besoins des populations et qu'il n'y a pas trop d'élus pour organiser ce travail démocratique mais qu'il faut créer de vrais lieux de concertation démocratique et ce ne serait pas mal que les conseils généraux soient invités au CCREFP, puisque, même si cela ne relève pas directement de leurs compétences, ils s'intéressent aux questions d'emploi et de formation, et cela à juste titre, puisque cela intéresse leurs administrés.
Dans le même ordre d'idée, j'ai rencontré ce matin le premier adjoint au maire de Sedan. C'est l'exemple même d'une ville qui fait un travail important dans le domaine de l'insertion dans l'emploi, mais ce serait beaucoup plus efficace si c'était en concertation avec les autres collectivités. En l'occurence, je ne pense pas que le premier adjoint ait beaucoup de capacités à la concertation. Il est venu expliquer qu'il fallait que le conseil régional paie le projet qu'il avait fait. Qu'il ne s'y retrouve pas dans le labyrinthe de la formation est une chose, mais il refuse d'écouter ce qu'on lui propose et en plus il va entraîner bien des désillusions car il a trouvé une panacée : faire passer des CACES (certificat d'aptitude à la conduite en sécurité) à tous les demandeurs d'emploi, si ce n'est que s'il suffisait d'avoir un CACES pour trouver un emploi, cela se saurait !
A défaut de trouver un terrain d'entente impossible avec quelqu'un qui refuse d'écouter, le conseil régional est intervenu auprès de Pôle Emploi pour que la demande de l'adjoint au maire de Sedan trouve réponse, dans l'intérêt des demandeurs d'emploi, puisque dans le maquis actuel de la formation, c'est Pôle Emploi qui a le dispositif permettant de financer des CACES, sans trop générer de désillusions après, de chômage malgré le CACES ! J'entends déjà le premer adjoint de Sedan triompher qu'il a réglé sans le conseil régional, mais heureusement que le conseil régional était là pour coordonner !
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 21:25
Le gouvernement a décidé de transférer 919 salariés, professionnels de l’Orientation de l’AFPA au Pôle Emploi en 2010. Ces salariés sont l'un des  éléments constituant la chaîne cohérente de la formation professionnelle de l'AFPA et leur transfert vers Pôle Emploi la suite de la casse du service public de l'emploi engagée avec la fusion ANPE et ASSEDIC organisant la pagaille pour les demandeurs d'emploi au moment où ceux-ci auraient particulièrement besoin de soutien !
Cette décision est condamnée par l'ensemble des régions et en cliquant ici, vous pourrez trouver le communiqué de l'association des régions de France.
Mais comme en plus le gouvernement ne manque pas de culot, il prétend faire approuver cette décision par l'assemblée générale de l'AFPA demain, avant même que l'assemblée nationale n'ait délibéré sur ce sujet ! A ce propos, vous pouvez lire le courrier de Paul Desaigues, représentant la CGT au bureau de l'AFPA, au président de l'AFPA en cliquant ici.
Lundi dernier, se réunissait la commission AFPA du CCREFP de Champagne Ardenne : la CGT a violemment dénoncé cette casse de l'AFPA : je n'ai pas eu grand chose à ajouter ! A l'occasion de cette réunion, j'ai présenté les idées directrices du réseau public régional de formation que je propose de mettre en place en Champagne Ardenne, la réflexion étant évidemment accélérée par la situation de l'AFPA. Je vous les présenterai ici dans quelques jours, mais il faut que je rende mon document plus lisible !

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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 19:53
Aujourd'hui, en France, aider un sans papiers est devenu un délit. C'est ce qui explique la mobilisation aujourd'hui, partout en France. A Charleville Mézières, elle a réuni plus de soixante personnes sur l'esplanade du Palais de justice ce midi.
Le délit d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d'un étranger en France trouve son origine dans l'ordonnance du 2 novembre 1945 relative aux conditions d'entrée et de séjour en France des étrangers. L'objectif légitime recherché était de lutter contre les réseaux organisés (passeurs, transporteurs, employeurs...) qui aident, en contrepartie de sommes importantes, les étrangers à entrer ou à se maintenir illégalement sur le territoire.
La codification en 2003 de l'ordonnance de 1945, à l'article L. 622-1 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) a défini le "délit de solidarité".
C'est sur le fondement de cet article que de plus en plus de personnes ont pu se retrouver menacées de poursuites pénales, arrêtées, placées en garde à vue, mises en examen, pour avoir aidé des étrangers en situation irrégulière.
Faire la différence entre les réseaux exploitant les immigrés et les bénévoles faisant preuve de solidarité vis à vis des sans papiers est l'objet de la proposition de loi déposée par les sénateurs communistes le 18 mars, dont vous pourrez retrouver le texte en cliquant ici.
Les objectifs de l'action d'aujourdhui, initiée par Emmaüs a dépassé tous les objectifs espérés : il fallait obtenir 5500 personnes prêtes à se dénoncer comme aidant des sans papiers. Plus de 10 000 se sont inscrites sur le site dédié à cette journée, que vous pouvez trouver en cliquant ici.
J'ai réalisé un peu tard qu'il pouvait être intéressant de mettre mon appareil photo en mode vidéo : vous trouverez ci-dessous l'intervention d'Arlette Sauvage ce midi, la représentante de la CIMADE dans les Ardennes.
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 22:10

C'est le sens du projet de loi Bachelot : les directeurs d'hôpitaux n'ont de compte à rendre qu'au directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation, demain de l'Agence Régionale de Santé, lui-même nommé directement en conseil des ministres et il n'y a plus de conseil d'administration dans les hôpitaux, de simples conseils de surveillance.
Cette loi n'a même pas encore été discutée au Sénat.
Mais déjà maintenant, le directeur de l'hôpital de Charleville Mézières se permet d'interpeller la presse pour commenter ce que la présidente du Conseil d'Administration, Claudine Ledoux, maire de Charleville Mézières, a dit lors d'une conférence de presse la semaine précédente !
Il a ainsi clairement affiché sa soumission à sa tutelle et oublié qu'il y a encore un conseil d'administration !
A-t-il seulement compris :
- que l'hôpital n'ira pas mieux si on subit le chantage fait par l'ARH ?
- que ce n'est pas de réclamer des moyens supplémentaires qui va diminuer l'activité de l'hôpital ?
- que le personnel travaillera d'autant mieux qu'il sentira son travail reconnu ?

Quant à son explication concernant le désengagement de l'hôpital vers les mutuelles, elle est tronquée. Certes, les mutuelles ont toujours payé pour que des patients aient des chambres seules par convenance personnelle et c'est légal.

Mais faut il pour autant dire à des patients que l'on met dans une chambre seule sans qu'ils l'aient demandé, de faire une demande ? Est il légitime de faire intervenir le personnel des services auprès des malades dans ce sens ? Les infirmières n'ont elles pas assez de travail sans, en plus, être chargées d'alimenter le budget de l'hôpital ? En cliquant ici, vous retrouverez un extrait du plan de retour à l'équilibre du Centre Hospitalier.

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 20:05
Voici la déclaration de Régine Henry, conseillère municipale communiste de Sedan, expliquant pourquoi elle a voté contre le budget 2009 :
Je voterai contre ce budget et je m’en explique .
Le désengagement de l’Etat et les transferts de charges imposées aux collectivités locales ont de graves conséquences sur le fonctionnement de nos villes. La gestion d’un budget au dessous du taux d'inflation n’est pas réaliste et va induire des choix politiques et budgétaires. Si les équilibres sont maintenus, c’est au prix de ces choix. J’ai, hélas, quelques désaccords de fond concernant certains de ces choix
- Je veux parler notamment du contrat social, qui consiste à demander des contreparties aux personnes en difficultés demandant une aide au CCAS , contreparties, qui me laissent sur ma faim quand à mes questionnements quand je lis ce contrat social, véritable chèque en blanc  qui a été présenté à la commission des affaires sociales de décembre, où l’on avait oublié de me convier !. Mes questions restent les mêmes et comme elles n’apparaissent pas dans le compte rendu de la commission des affaires sociales de juin 2008 permettez moi de vous en refaire lecture. Je ne peux m’empêcher, par ailleurs, de rapprocher ces contreparties de celles qui ne sont pas exigées dans le cadre des éxonérations fiscales et sociales de la zone franche et pour l’efficacité sociale que l’on sait ( augmentation du chômage total et partiel et de la précarité, pillage des collectivités locales et des caisses de la sécu !….)
- Je veux parler de la mise en place de caméras de vidéo-surveillance qui n’auront aucune efficacité à régler les problèmes de sécurité que rencontrent nos concitoyens, alors qu’il est du rôle régalien de l’état de prendre en charge les questions de sécurité, alors que nous n’avons plus les moyens de financer à hauteur de leurs besoins nos associations, qui ont un rôle fédérateur et préventif important.
- Je veux parler des audits qui deviennent au fil du temps des dépenses pérennes et sont un véritable gaspillage de l’argent public à tous les niveaux de la société, mais j’y reviendrai au moment du vote des subventions aux associations ..
- Mon attention a été appelée sur le fait qu’il reste 36 postes budgétés vacants dans notre municipalité ( administratifs, techniques, animation, médico -social, culture et sport ).Je veux rappeler que ce qui fait la richesse d’un service public c’est son Personnel et que des effectifs suffisants sont garants du respect des droits des Agents ( formation, droit syndical) et de la bonne qualité du service public . Je pense qu’il n’est pas outrecuidant et inutile de le rappeler régulièrement.
- Je crains par ailleurs que les choix imposés ne nous contraignent à faire de plus en plus appel au privé. Dans un contexte de crise économique mondialisée qui n’est pas tombée de l’arc en ciel des Bisounours mais a bel et bien été induite par des choix politiques ultralibéraux qui n’ont fait que toujours plus tirer les plus pauvres vers le bas et les plus riches vers le haut , et les exemples sont nombreux (stock option, parachutes dorés, bouclier fiscal, exonérations …..Même les capitalistes font aujourd’hui semblant d’en avoir honte !) il est temps d’affirmer haut et fort la contre-productivité de ces choix pour l’intérêt général et de s’y opposer avec fermeté .
Ainsi donc, je ne peux, en mon âme et conscience, cautionner une gestion de la pénurie qui ne ferait que nous enfoncer plus encore dans les difficultés et les injustices sociales.
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