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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Qui suis-je ?

Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 14:29
Mardi soir, le MEDEF ardennais a fait part, lors de la table ronde, d'offres d'emploi. Mais les salariés de Lenoir et Mernier n'ont pas eu accès à la connaissance de ces offres. Sont elles réelles, de bonne qualité ? La transparence, c'est déjà le début du respect.
Voici le courrier que je viens d'adresser au MEDEF ardennais:
Monsieur le Président,
Lors de la réunion du mardi 26 mars à la préfecture, concernant les suites de la liquidation de l'entreprise Lenoir et Mernier/LCAB, votre organisation a fait part de près de 200 offres d'emplois dans les entreprises ardennaises qui seraient susceptibles de répondre aux attentes de ces salariés qui viennent d'être licenciés.
Afin d'être un des éléments de sortie du conflit actuel, il est nécessaire que les salariés concernés aient des éléments sur ces offres d'emploi afin que la confiance se renoue.
Je pense qu'il serait bon que vous communiquiez directement ces offres à leurs délégués en précisant pour chacune d'entre elles si elles s'accompagneront d'une reprise de l'ancienneté acquise chez Lenoir et Mernier, si la formation éventuellement nécessaire pourrait se faire sous une forme garantissant l'emploi à la fin de la formation, type contrat de professionnalisation, dans le cadre de la signature d'un CDI.
Le contrat de transition professionnelle ne sera un véritable instrument de sécurisation des parcours professionnels que s'il permet à ses bénéficiaires d'en sortir avec un emploi sans perte de salaire, au delà de la compensation par le CTP, c'est à dire avec reprise de l'ancienneté et avec éventuellement une qualification plus importante.
Je vous remercie de bien vouloir renouer les contacts avec les représentants des salariés de Lenoir et Mernier et de leur donner ces éléments sur les offres d'emploi annoncées, ce qui leur permettra d'en analyser la réalité et de mesurer l'implication de l'organisation patronale pour la résolution de ce nouveau drame social qui frappe notre département.
Je vous prie de recevoir l'expression de mes salutations distinguées.
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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 21:20


Cette vidéo, faite ce matin par Jean Pol Bois, se passe de commentaires.

En allant sur le site des Lenoir et Mernier (pour le voir, cliquez ici), j'ai découvert ce très bel article de Thomas Lemahieu que je vous invite à aller lire en cliquant ici.




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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 02:02
La journée aurait pu être une journée de bonnes nouvelles : la commission permanente du conseil régional a voté cette après midi l'avance remboursable promise pour la création de la SCOP : 100 000€.
Mais il n'était même pas possible de se réjouir de cette nouvelle devant le mépris affiché vis à vis des ex-salariés par les participants à la table ronde de ce soir, tous confondus, la prime pour le concours du plus méprisant revenant d'après les récits, à B. Huré, le président du conseil général.
Une table ronde de plus pour rien !
Au lieu de faire bloc, avec les salariés, vis à vis de l'UIMM,
les élus ont préféré vanter les mérites des aides qu'apporteront les collectivités pour aider au reclassement des salariés. Ces aides, nécessaires, ne peuvent venir que dans un second temps, une fois reconnu le préjudice moral et matériel des salariés et ce n'est pas parce qu'elles ne répondent pas aujourd'hui aux attentes des salariés qu'ils ne veulent pas retravailler le plus rapidement possible. La méconnaissance de cette réalité par les élus présents les a conduit à prendre les ex salariés pour des flemmards. Un peu de bon sens et de respect, Messieurs ! Car le préjudice n'est pas que moral : il est aussi matériel.
Un salarié qui retrouvera du travail dans la métallurgie va redémarrer sans prime d'ancienneté. Le calcul montre par exemple qu'une personne qui travaillait depuis 10 ans va mettre 15 ans à retrouver une prime d'ancienneté identique à ce qu'il aurait eu en l'absence de liquidation de Lenoir et Mernier/LCAB et perdra au cours des 15 ans à venir plus de 20 000€ !
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 15:06
Vous vous souvenez de la famille Popov, sans papiers, qui après avoir été dans les Ardennes est partie dans le Maine et Loire et n'a du de ne pas être expulsée qu'à une importante mobilisation. Yekaterina a été reçue par Nicole Borvo, présidente du groupe communiste au Sénat et Jean Desessart. En cliquant ici, vous trouverez le reportage de cette réception sur le site de RESF. Vous pourrez même entendre Yekaterina expliquer sa situation.
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 14:48
Au fil des derniers jours, l'Humanité a relaté le conflit des Lenoir et Mernier : la présence lors de la soirée électorale du premier tour, que vous pouvez lire en cliquant ici, le torpillage par C. Lagarde en cliquant ici et puis aussi des entrefilets pour suivre, au jour le jour, comme celui là du 17 que vous pourrez lire en cliquant ici.
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 12:15
Les jours passent, les déclarations se multiplient et le préjudice moral des Lenoir et Mernier/LCAB n'est toujours pas reconnu !
Préjudice
moral
, préjudice financier aussi, même pour les ex salariés qui retrouveront un emploi avec la perte de la prime d'ancienneté.
Je ne renierai pas le communiqué du conseil  régional, puisque j'en ai inspiré certaines idées, même si je n'apprécie pas sa communication tel quel,  et vous pourrez le trouver en
cliquant ici.
Mon premier reproche n'est pas lié à la situation des Lenoir et Mernier/LCAB mais est une question de méthode de travail fondamentale : les dispositifs, quelqu'ils soient ne sont efficaces que s'ils ont été travaillés avec les intéressés. C'est pour cela que j'avais souhaité engagé le travail, sur les aides à la reconversion, pour que l'on puisse, dans un aller retour avec les salariés, en anticipant sur la fin du conflit pour avoir le temps, élaborer ce dont ils ont vraiment besoin. Depuis cela a fait des petits : le communiqué de la préfecture, rapportant la réunion de travail qui n'aurait du n'être que préparatoire à une réunion avec les Lenoir et Mernier/LCAB, les annonces du conseil général et maintenant ce communiqué du Président du Conseil Régional. Il va falloir mettre de la cohérence dans tout cela, et avec les salariés ! Sans parler de la question de l'AMIE, association sedanaise pour la mobilité et l'insertion dans l'emploi, que j'espère que J.P. Bachy a pris la peine de consulter avant d'en parler dans son communiqué ! Cela faisait effectivement partie des pistes à travailler que j'avais proposée et que j'ai en tête, puisque avant même la liquidation de Lenoir et Mernier, j'avais prévu de prendre contact avec l'adjointe chargée des affaires sociales à Bogny sur Meuse, une fois les municipales passées, pour envisager avec elle des actions à mener pour faciliter la mobilité des demandeurs d'emploi et je comptais entre autre lui proposer de prendre contact avec l'AMIE. Mais ne mettons pas la charrue devant les boeufs et évitons de parler pour les autres !
Mon deuxième reproche est la place de ce communiqué dans ce conflit : la réaffirmation que le conseil régional restera dans ses compétences, réaffirmation que je partage, ne peut exonérer les élus du conseil régional et son président d'être des citoyens comme les autres, mais des citoyens qui doivent aussi être exemplaires. Il manque dans ce communiqué l'exigence de véritables négociations avec l'Etat qui doit accepter la nomination d'un médiateur, non seulement pour faire bien, mais pour reprendre contact avec l'UIMM qui doit faire un geste significatif, de véritables négociations avec l'Etat qui doit aussi sortir du discours coincé du communiqué de C. Lagarde et témoigner effectivement de sa solidarité avec les difficultés économiques des Ardennes. Au fait, le fond de revitalisation des Ardennes, financé par des groupes comme celui de Glaverbel, qui ont licencié dans les Ardennes, il sert à quoi ?
Mesdames et Messieurs les élus, témoignons notre solidarité vis à vis des Lenoir et Mernier et allons porter plainte contre l'UIMM, comme nous l'avons fait avec Sylvain Dalla Rosa la semaine dernière (en cliquant ici, vous trouverez le procès verbal).
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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 13:11
Blanc, noir, un jour on négocie, le lendemain c'est une fin de non recevoir. Un peu de respect, Madame Lagarde, Messieurs Vuilque, Bachy, Huré pour les salariés de Lenoir et Mernier/LCAB lésés par leur patron voyou. L'ambiance était ce matin, après les espoirs d'hier nés de la réunion de lundi en mairie de Bogny sur Meuse, au noir sur le site de LCAB de Levrézy, toujours occupé par les salariés, comme en témoigne la vidéo ci contre de Jean Pol Bois. S'il ne sagissait d'un dossier très pénible pour les concernés, la situation serait cocasse de voir la droite s'entre-déchirer, entre l'électron libre belge, le nouveau conseiller général qui défendait dans ses mails samedi un dispositif analogue à celui des Thomé Génot et la position officielle du gouvernement représentée par la préfecture des Ardennes.
De quoi sont venus se mêler JP Bachy et P. Vuilque ? C'est ce que je viens d'écrire au président du conseil régional. Le conflit ne se terminera pas par un diktat des pouvoirs publics, mais bien par une négociation ! Un médiateur pourrait y contribuer ! C'est urgent !
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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 21:21
La journée avait mal commencée : le journal local relayait  les propositions faites pour favoriser le reclassement des salariés. Cette publication, à l'initiative de la préfecture, sans validation par les collectivités, avait, à juste titre, énervé les salariés de Lenoir et Mernie/LCAB. C'est le beurre dans les épinards, sans doute même que de la margarine, mais il manque les épinards ! En effet, les questions de reclassement ne peuvent s'envisager qu'après la reconnaissance du préjudice subi. Pïre, c'est une nouvelle marque de mépris de la préfecture pour les salariés, car cela est construit sans eux ! Là où en début de semaine j'avais proposé que des contacts soient pris entre le conseil régional, le conseil général, la direction départemental du travail, pour que l'on puisse aujourd'hui faire des propositions et en débattre avec les personnes concernées, la préfecture a repris l'idée pour la bacler !
Et cela ne peut remplacer la reconnaissance du préjudice subi par les ex-salariés de Lenoir et Mernier.
Histoire de faire monter la pression, nous sommes allés, Sylvain Dalla Rosa et moi-même, porter plainte à la gendarmerie de Nouzonville contre l'UIMM. Vous pouvez d'ailleurs voir cette plainte sur le blog de Jean Charles en cliquant ici.
La tension montait sur le site de Levezy de LCAB ; la voie ferrée était bloquée depuis le matin : les ex salariés qui occupent le site depuis mardi, avaient donné un ultimatum à 18 heures, heure à laquelle ils avaient annoncé leur intention de déverser de l'acide dans la Meuse en l'absence de réponse à leur revendication. Le président de la fédération de pêche avait prévenu qu'en cas de pollution il porterait plainte contre l'Etat.
La préfecture est restée totalement silencieuse. Là où l'Etat sarkoziste a décidé d'ignorer les risques et de poursuivre sa politique de mépris vis à vis de ceux qui viennent de perdre leur emploi de par la responsabilité d'un patron voyou, c'est de Belgique que sont arrivées des perspectives de médiation ! Le bourgmestre de Dinant, alerté par les médias belges des risques de pollution de la Meuse, est venu proposer ses services !
Sa demande aux salariés de lui donner un peu de temps pour prendre des contacts a bien sur été acceptée.
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 00:03
Je viens d'écrire aux administrateurs délégués de l'UIMM des Ardennes :
Messieurs,
La liquidation de l'entreprise Lenoir et Mernier et ses filiales laisse sur le carreau une centaine de salariés après une gestion défectueuse, alors que la qualité du travail de ses salariés aurait du en assurer la pérennité.
A l'heure d'aujourd'hui, ces nouveaux licenciés économiques se retournent vers vous pour obtenir une prime extralégale de licenciement.
Même si cette demande vous semble exorbitante, vous devez la prendre en considération et entreprendre des négociations avec ces salariés.
C'est tout simplement une question de respect du travail que ces salariés ont effectué, comme leurs collègues effectuent dans vos entreprises, de respect de ces personnes, qui se retrouvent aujourd'hui sans emploi.
Il s'agit d'une situation tout à fait exceptionnelle, qui ne fera pas de précédent, car, vous en conviendrez avec moi, vous veillez tous à une gestion saine de vos entreprises et une telle affaire ne devrait pas se reproduire.
Les médias nationaux se sont fait l'écho d'indemnités de licenciement pour l'ancien dirigeant national de l'UIMM. Le simple partage entre tous les salariés de l'entreprise bognysienne de ce qui était prévu pour Monsieur Gautier Sauvagnac serait une véritable reconnaissance du préjudice subi. Il ne s'agit là évidemment que d'une image, mais qui, vous en conviendrait, frappe les esprits.
C'est en fait une véritable négociation qui est nécessaire, dont vous ne pouvez vous soustraire, au prétexte que l'entreprise n'était pas adhérente de l'UIMM. Même si vraisemblablement les dernières cotisations n'avaient pas été réglées, les salariés ont la preuve des liens entre l'entreprise et votre organisation.
A travers ce dossier, ce sont toutes les relations de travail dans le département qui sont en cause : les salariés sont ils considérés comme des hommes et des femmes avec lesquelles on peut discuter, négocier ou comme de simples sources de profits ?
Permettez-moi de vous dire que j'ai rencontré dans cette entreprise des hommes et des femmes qui ont des idées, des propositions, qui gèrent leur lutte avec un grand sens de la responsabilité et qui veulent tout simplement, comme vous mêmes sans doute, être reconnus pour leur travail.
Ils sont tout à fait à même de négocier, ne s'arc-boutent pas au 50 000 € demandés initialement mais veulent que votre organisation démontre sa responsabilité sociale.
Qui dit négociation dit évidemment que chacun fait un pas et tout est ouvert, pour autant que vous acceptiez de discuter avec eux, avec respect, en prenant conscience de l'impact moral d'un licenciement, survenant après une très longue période d'inquiétude. La négociation pourrait avantageusement ne pas se limiter à la prime extralégale, mais aborder également les questions de reclassement.
C'est tout le département qui sortirait grandi d'une issue rapide et positive de ce conflit, et cela permettrait de travailler plus sereinement à la question de fond du développement économique des Ardennes.
Je vous prie de recevoir l'expression de mes salutations distinguées.
Et il y a bien besoin de s'attaquer à la question de fond du développement des Ardennes : je ne peux terminer cet article sans dire un mot de l'inquiétude générée par la situation d'Ardam Electrolux. Quelles informations aurons nous jeudi ?
La vidéo ci dessus est de Jean Pol, comme les précédentes. Merci à lui.
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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 22:10

undefinedLe 1er tour des élections cantonales vient de se traduire par une sensible progression de la gauche. Sur les 14 cantons ardennais, où il présentait des candidats, le Parti communiste français, avec 9,97% des suffrages, enregistre un gain de prés de 2% par rapport à 2001. Ce résultat montre un ancrage local réel. Malheureusement, un mode de scrutin particulièrement antidémocratique et un découpage taillé sur mesure pour la droite, prive le PCF d’une représentativité au Conseil Général. La véritable opposition de gauche que nous incarnons, pour la défense de l’emploi, des services publics, du pouvoir d’achat ou pour un aménagement équitable pour tous du territoire, devra s’exprimer sous d’autres formes et notamment au travers des élus municipaux. Nous entendons bien, dans les prochaines semaines, relayer la colère contre les mauvais coups de la droite sarkozyste qui s’est exprimée dimanche dans les urnes.
Concernant le deuxième tour des cantonales, aucun candidat communiste ne se représentant, malgré la possibilité de maintien dans le canton de Mézières Est, le PCF appelle à voter pour les candidats PS ou divers gauche arrivé en tête. Néanmoins, cette position ne peut se concevoir qu’avec une clarification de la situation très ambiguë du positionnement des conseillers généraux socialistes et divers gauche qui, en 2004, ont pratiquement tous voté pour l’UMP Benoît HURE afin de le porter à la présidence du Conseil Général. Il est clair que nous ne soutiendrions pas d’éventuels candidats qui adopteraient une telle attitude. Nous réclamons le respect de l’engagement écrit, fourni par le PS, de présenter un candidat face à la droite pour la présidence du Conseil Général. Le PCF, comme il l’a toujours fait, combat toutes les formes d’alliance avec la droite.

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