Le 1er tour
des élections cantonales vient de se traduire par une sensible progression de la gauche. Sur les 14 cantons ardennais, où il présentait des candidats, le Parti
communiste français, avec 9,97% des suffrages, enregistre un gain de prés de 2% par rapport à 2001. Ce résultat montre un ancrage
local réel. Malheureusement, un mode de scrutin particulièrement antidémocratique et un découpage taillé sur mesure pour la droite, prive le PCF d’une représentativité au Conseil Général.
La véritable opposition de gauche que nous incarnons, pour la défense de l’emploi, des services publics, du pouvoir d’achat ou pour un aménagement
équitable pour tous du territoire, devra s’exprimer sous d’autres formes et notamment au travers des élus municipaux. Nous entendons bien, dans les
prochaines semaines, relayer la colère contre les mauvais coups de la droite sarkozyste qui s’est exprimée dimanche dans les urnes.
Concernant le deuxième tour des cantonales, aucun candidat communiste ne se représentant, malgré la possibilité de maintien dans le canton de Mézières Est, le PCF
appelle à voter pour les candidats PS ou divers gauche arrivé en tête. Néanmoins, cette position ne peut se concevoir qu’avec une clarification de la situation très
ambiguë du positionnement des conseillers généraux socialistes et divers gauche qui, en 2004, ont pratiquement tous voté pour l’UMP Benoît HURE afin de le porter à la présidence du
Conseil Général. Il est clair que nous ne soutiendrions pas d’éventuels candidats qui adopteraient une telle attitude. Nous réclamons le respect de l’engagement écrit, fourni par le PS, de
présenter un candidat face à la droite pour la présidence du Conseil Général. Le PCF, comme il l’a toujours fait, combat toutes les formes d’alliance avec la
droite.