26 mars 2008
3
26
/03
/mars
/2008
02:02
La journée aurait pu être une journée de bonnes nouvelles : la commission permanente du conseil régional a voté cette après midi l'avance remboursable promise pour
la création de la SCOP : 100 000€.
Mais il n'était même pas possible de se réjouir de cette nouvelle devant le mépris affiché vis à vis des ex-salariés par les participants à la table ronde de ce soir, tous confondus, la prime pour le concours du plus méprisant revenant d'après les récits, à B. Huré, le président du conseil général.
Une table ronde de plus pour rien !
Au lieu de faire bloc, avec les salariés, vis à vis de l'UIMM, les élus ont préféré vanter les mérites des aides qu'apporteront les collectivités pour aider au reclassement des salariés. Ces aides, nécessaires, ne peuvent venir que dans un second temps, une fois reconnu le préjudice moral et matériel des salariés et ce n'est pas parce qu'elles ne répondent pas aujourd'hui aux attentes des salariés qu'ils ne veulent pas retravailler le plus rapidement possible. La méconnaissance de cette réalité par les élus présents les a conduit à prendre les ex salariés pour des flemmards. Un peu de bon sens et de respect, Messieurs ! Car le préjudice n'est pas que moral : il est aussi matériel. Un salarié qui retrouvera du travail dans la métallurgie va redémarrer sans prime d'ancienneté. Le calcul montre par exemple qu'une personne qui travaillait depuis 10 ans va mettre 15 ans à retrouver une prime d'ancienneté identique à ce qu'il aurait eu en l'absence de liquidation de Lenoir et Mernier/LCAB et perdra au cours des 15 ans à venir plus de 20 000€ !
Mais il n'était même pas possible de se réjouir de cette nouvelle devant le mépris affiché vis à vis des ex-salariés par les participants à la table ronde de ce soir, tous confondus, la prime pour le concours du plus méprisant revenant d'après les récits, à B. Huré, le président du conseil général.
Une table ronde de plus pour rien !
Au lieu de faire bloc, avec les salariés, vis à vis de l'UIMM, les élus ont préféré vanter les mérites des aides qu'apporteront les collectivités pour aider au reclassement des salariés. Ces aides, nécessaires, ne peuvent venir que dans un second temps, une fois reconnu le préjudice moral et matériel des salariés et ce n'est pas parce qu'elles ne répondent pas aujourd'hui aux attentes des salariés qu'ils ne veulent pas retravailler le plus rapidement possible. La méconnaissance de cette réalité par les élus présents les a conduit à prendre les ex salariés pour des flemmards. Un peu de bon sens et de respect, Messieurs ! Car le préjudice n'est pas que moral : il est aussi matériel. Un salarié qui retrouvera du travail dans la métallurgie va redémarrer sans prime d'ancienneté. Le calcul montre par exemple qu'une personne qui travaillait depuis 10 ans va mettre 15 ans à retrouver une prime d'ancienneté identique à ce qu'il aurait eu en l'absence de liquidation de Lenoir et Mernier/LCAB et perdra au cours des 15 ans à venir plus de 20 000€ !