A méditer à quelques mois du renouvellement des conseillers généraux : la majorité départementale de droite témoigne dans ce déficit de sa mentalité conservatrice, bien peu propice au développement de l'égalité homme - femme au travail !
Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr
Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation
Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.
Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.
Quelques jours aprés avoir voté les franchises médicales, B. Poletti a encore
fait allégeance à la politique de N. Sarkozy en votant le budget de la justice à l'assemblée nationale ! Ainsi, celle qui brigue la mairie de
Charleville-Mézières pratique un double language...selon qu'elle se trouve à Paris ou dans les Ardennes : n'a-t-elle pas apporté son soutien aux avocats ardennais qui sont en
grève pour protester contre la suppression du pôle judiciaire de l'instruction ! En votant un budget insuffisant pour la justice, la députée Poletti condamne de fait le service public
ardennais....contrairement à ce qu'elle affirme sans état d'âme devant la presse locale !
La réforme de la justice se résume en fait à la suppression de plus de 200 tribunaux d'instance sur les 473 existants. Nous sommes bien loin des attentes des
Français, d'une justice où les dossiers ne s'accumulent pas, faute de moyens pour être traités. Je vous invite à aller lire et signer la
pétition de l’intersyndicale CFDT interco, CGT services judiciaires, Syndicat de la magistrature et USAJ sur le site du syndicat de la magistrature en cliquant ici.
Un rassemblement est organisé lundi 19 novembre à 11h devant le palais de justice de Charleville Mézières pour protester contre la
suppression du pôle des juges d'instruction et soutenir la grève des avocats. Venez nombreux.
Ce n'est pas par l'inadmissible intervention des forces de l'ordre de jeudi que la question sera réglée, mais bien par une réforme de la justice préservant l'aménagement du territoire.
La droite vient d’annoncer ses intentions pour les élections municipales. Investie tête de liste, Bérengère Poletti aura pour second Boris Ravignon. Les états de service de ces deux personnages, par leur action et leur soutien aux différents gouvernements de droite, montrent qu’ils sont
responsables de la grave crise économique et sociale que connaît notre département. Avec leur candidature, l’objectif est de prolonger à Charleville-Mézières la politique de SARKOZY. Saccage des services publics, politique sociale réduite à sa
plus simple expression, karcherisation des quartiers populaires ou relégation des citoyens au rang de spectateur sont au menu. Dans leur besogne, ils seront aidés par un transfuge du MODEM (A.
Marquet), qui, après avoir violemment critiqué l’UMP, remet les girouettes au goût du jour.
Les communistes, soucieux de défendre les intérêts des carolomacériens, feront tout pour battre cette droite arrogante et dominatrice. Sur la
base du travail accompli, nous voulons que la gauche rassemblée s’engage dans cette bataille avec dynamisme.
Des délégations des deux fédérations, conduites par Annie FLORÈS et Sylvain DALLA-ROSA, se sont rencontrées jeudi 8 novembre. Cette initiative, a été l’occasion de
faire un large tour d’horizon de la situation sociale et économique, nationale et locale. Face à l’aggravation des
conséquences de la politique de N. SARKOZY et du gouvernement de droite, le P.S. et le P.C.F. ont convenu de redoubler les efforts communs pour s’y opposer. Contre la remise en
cause du droit au travail, de la sécurité sociale par répartition, du système des retraites….. les deux formations vont travailler à des actions très larges de rassemblement pour résister à ce
démantèlement.
Au cours de cette rencontre les prochaines échéances électorales (municipales – cantonales) ont également été abordées. Après avoir évoqué les différentes situations locales, les
deux délégations ont réaffirmé leur volonté de travailler à la constitution de listes rassemblant les forces de
gauche. Faire réélire les équipes municipales de gauche, gagner de nouvelles positions sur la droite est un objectif indispensable pour améliorer
l’aménagement du territoire et défendre les services publics. Concernant la constitution des listes, chaque composante doit pouvoir trouver sa juste
place, basée sur l’implantation réelle, le travail accompli et la représentativité. Des contacts seront pris dans ce sens avec chaque organisation locale. Concernant les cantonales,
le P.S. et le P.C.F. ont tenu à souligner les graves conséquences pour les Ardennes de la domination de la droite au Conseil Général qui découle d’un découpage
territorial taillé sur mesure. Si à l’occasion de la campagne électorale, la diversité doit s’exprimer, l’enjeu commun sera de conquérir des positions sur la droite, afin dé rééquilibrer la situation départementale.
Yannick Langrenez a appris hier que la direction d'Ardennes Forge a mis à exécution sa stratégie de délocalisation de l'outil de travail
vers la Chine : 2 maxipress (presses à chaud) et 2 Barnault (presses à froid) servant à fabriquer des pôles d'alternateurs sont démontées par la société AREF afin d'être
reconditionnées dans leurs ateliers en vue du départ dans une unité du groupe Farinia.
Ce matériel a été acquis à la suite de la liquidation de Thomé Génot auprès du liquidateur judiciaire, grâce aux
espèces sonnantes et trébuchantes du contribuable ardennais !
On ne peut que rapprocher cela du redressement judiciaire de LCAB qui a racheté l'entreprise Jayot
(l'entreprise à Gespunsart appartenant précédemment à Thomé Génot) pour 8 000 € avec une très confortable avance remboursable du conseil général,
dont on a tout lieu de se demander si cela n'est pas aussi une perte brute pour le contribuable ardennais.
A la suite du scandale révélé par le Président national de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), Sylvain Dalla Rosa,
conseiller régional communiste, vient d'écrire à Lionel Vuibert, secrétaire général de l'UIMM des Ardennes : "Le Président national de l’Union des industries et métiers de la
métallurgie (UIMM), Monsieur Denis Gautier-Sauvagnac, vient de reconnaître l’existence d’une caisse noire au sein de son syndicat affilié au MEDEF. Des informations évoquent un total de 600
millions d’euros détournés. De l’aveu même des responsables patronaux de la métallurgie, il s’agit d’un système destiné à alimenter une caisse antigrève. Ce détournement d’argent est d’autant
plus scandaleux que le patronat s’obstine à refuser des hausses de salaire à ses salariés.
Dans cette affaire crapuleuse, qui confirme l’existence de patrons voyous, se posent avec force plusieurs questions, notamment pour un département
comme les Ardennes, où les entreprises de la métallurgie sont fortement implantées.
Quelles sont les entreprises ardennaises qui ont alimenté cette caisse noire ? Quelles sont les entreprises qui ont bénéficié d’un
financement occulte pour combattre des mouvements de grève?
Au nom de la transparence, il serait souhaitable de rendre public ces informations dans les plus brefs délais afin d’éviter que la suspicion pèse sur l’ensemble des
entreprises.
Dans cette attente,
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire général, mes salutations distinguées."