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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Qui suis-je ?

Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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1 décembre 2007 6 01 /12 /décembre /2007 19:53
Heureusement que les élus communistes s’en sont mêlés !

lyceerevin.jpgConséquence de la décentralisation : c’est le conseil régional qui fixe les prix. Une uniformisation des tarifs dans toute la région a donc été décidée, source, ici ou là d’augmentations.
Heureusement les élus communistes ont obtenus que, sur ce que paient les familles, la part prélevée par la région pour la rémunération des personnels soit plus basse que ce que l’Etat prélevait auparavant. Autant de moins à payer pour les familles !
Et d’ici la prochaine rentrée scolaire, une tarification fonction des revenus familiaux devrait être mise en place : il faut en effet transformer le recours au fond social pour le paiement des repas par un véritable droit à de très faibles tarifs pour les familles les plus modestes (les démarches auprès des fonds sociaux sont toujours humiliante pour les jeunes). Mais il faut aussi, bien évidemment que les familles "un peu plus aisées " ne soient pas exclues de cette restauration par des tarifs prohibitifs et éviter les effets de seuil ! Tout ceci demande une concertation qui ne doit pas se limiter aux chefs d'établissement mais se faire également avec les représentants des parents d'élèves.

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 19:41
L’urgence est d’investir massivement dans les universités, y compris en moyens humains. Mais le gouvernement a préféré la mise en place de la LRU (Loi libertés et responsabilités des universités), c’est-à-dire un cadre (l’autonomie des universités) qui lui permette d’accélérer un désengagement financier, tout en masquant cette démarche par des effets d’annonce.
Sauvons la Recherche vient de lancer une pétition demandant :
- une véritable autonomie scientifique et pédagogique par rapport au politique pour les acteurs de la recherche et de l’enseignement,
- un renforcement du partenariat entre universités et organismes de recherche,
- une répartition complètement modifiée des affectations de moyens pour l’enseignement supérieur et la recherche prévues dans le budget 2008, répondant mieux aux besoins,
- l’octroi aux universités d’un financement par étudiant équivalant à celui des classes préparatoires, des BTS et des écoles professionnelles. Un tel soutien public est la condition indispensable pour pouvoir renouer avec l’ambition de démocratisation scolaire et pour que le financement privé ne conduise pas à un contrôle des activités d’enseignement supérieur et de recherche par le privé.
- un plan pluriannuel de création d’emplois afin de pouvoir renforcer l’encadrement pédagogique en premier cycle, sans recourir à des heures supplémentaires : il importe d’augmenter le temps que les enseignants-chercheurs peuvent consacrer à la recherche, pas de le diminuer !
Je viens de résumer trop rapidement cette très riche pétition (c'est le résumé de la réforme qui serait nécessaire). Je vous invite à aller la lire et la signer en cliquant ici, comme je viens de le faire.

Lecteurs ardennais de ce blog, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'université dans le département qu'il nous faut nous désintéresser de la recherche et de l'université. Au fait, les lycéens s'inquiètent à juste titre de leur avenir et sont dans l'action : vous pouvez avoir des informations sur le blog de l'UNL en cliquant ici ou sur celui son secrétaire général, Florian Lecoultre, en cliquant ici.

 

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 23:18
manif2011107.JPGCe serait plutôt au fil des semaines que je devrais dire : j'ai eu quelques problèmes informatiques, plus quelques jours pour récupérer le retard, bref, cela fait un moment que je n'ai guère écrit sur ce blog et il y aurait tant à écrire : sur la casse de la justice, sur la casse de l'emploi dans les Ardennes avec la reprise d'APM par l'atelier des Janves (jeureusement) qui laisse de côté des salariés, les menaces sur LCAB, Electrolux à Revin qui se débarasse de ses intérimaires ..., sur Thomé Génot un an après (allez voir sur le site de l'association des anciens de Thomé Génot en cliquant ici), mais aussi sur le prix des repas dans les lycées (heureusement que les élus communistes se sont battus pour obtenir une baisse du FARPI, cela a limité la hausse des prix) , sur la suppression par l'Etat des contrats aidés dans les lycées, sans compensation (un gros challenge pour le conseil régional) et puis des questions nationales comme la violence dans les banlieues (inexcusable, mais la rage des jeunes est compréhensible et il faut surtout qu'elle s'exprime autrement que par la violence aveugle), l'exigence d'un référendum avant signature du mini-traité européen (qui n'a de mini que le surnom donné par un N. Sarkozy voulant cacher les dangers de cet engagement)... J'arrête là ma liste, c'est un peu les titres des sujets que je vous développerai dans les jours à venir, si j'en ai le temps, sans oublier quelques articles de l'Humanité que je voulais vous signaler.
Aujourd'hui, je viens de vous mettre en ligne l'article que j'ai écrit, à la demande d'Yvon Carles, président de l'Union des Usagers de l'Hôpital de Vouziers et vous trouverez en cliquant ici les photos prises par Jean Charles Van Bervesselès lors de la manifestation du 20 novembre de la fonction publique : plus de mille personnes dans les rues de Charleville Mézières.
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 22:04

La cour régionale des comptes de Champagne Ardenne vient de rendre public son rapport sur la gestion du GHSA (Groupement Hospitalier Sud Ardennes). On y trouve malheureusement la confirmation des inquiétudes qu’avait suscitées la création du groupement de coopération sanitaire (GCS) avec les cliniques rémoises : une gestion opaque, une absence d’évaluation du dispositif. Les Vouzinois n’avaient d’ailleurs pas besoin de ce rapport pour savoir que ce GCS n’a pas amélioré la prise en charge de la population à l’hôpital de Vouziers, mais en plus, des questions peuvent maintenant se poser sur l’utilisation judicieuse de l’argent public de la sécurité sociale dépensé à travers ce GCS !
Les difficultés particulières du GHSA, avec ses deux sites, nécessiteraient plus qu’ailleurs un projet d’établissement : que faut-il pouvoir faire sur Vouziers, sur Rethel, sur les deux sites ? Qu’attendre du GCS ? Quelles relations avec le CHU de Reims ? Le rapport de la cour des comptes confirme que l’élaboration de ce projet d’établissement a été l’objet de dépenses par recours à des sociétés spécialisées, en 99, en 2003 et 2005, sans aboutissement !
L’Agence Régionale de l’Hospitalisation ne peut rester spectatrice devant cette gestion à la petite semaine, cette absence d’ambition pour élaborer un vrai projet d’établissement, avec un bilan honnête de l’existant et des pistes d’amélioration. Elle doit exiger une évaluation du GCS.

Je suis profondément persuadée que l’excellence c’est la proximité, pour autant que cela s’inscrive dans un réseau de soins avec les hôpitaux voisins. C’est tout le contraire de la politique actuelle de « désaménagement » du territoire, dans l’hospitalisation comme dans d’autres services publics, politique, qui, au nom d’une rentabilité immédiate, est économiquement inefficace à terme et humainement condamnable.
C’est cette recherche de l’excellence que je tente de défendre au sein du CA du GHSA, avec bien des difficultés !

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 11:21

logo-200512.pngEn cette fin d’année 2007, la course aux chiffres stimule la Préfecture qui semble prendre de moins en moins en compte les situations individuelles.
Tous les moyens sont bons pour atteindre l’objectif de 25.000 reconduites à la frontière fixé par le Ministère de l’immigration, de l'identité nationale.
Des décrets et lois obligent désormais les fonctionnaires et les entreprises à suppléer les services de Police, en signalant auprès de la Préfecture tous les étrangers en situation précaire. 
Quelle gloire à traquer une personne désireuse de trouver un emploi, de donner une instruction à ses enfants, de se soigner...
Plus que jamais, ces personnes démunies face à la chasse obsessionnelle du Ministère ont besoin de notre soutien.
Vous pouvez aller lire le deuxième bulletin d'information de RESF08 en cliquant ici.

Au fait, en cas d'urgence, il est possible de joindre RESF08 au 06 13 77 77 09.

Et, allez signer la pétition contre la directive de la honte qui doit être soumise au parlement européen le 29 novembre, en cliquant ici.

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 10:23
Avec 30 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, tous modes de garde confondus, les Ardennes se classent au  88ème rang ! Le département est un peu mieux classé en ce qui concerne la garde par des assistantes maternelles et le retard ardennais est surtout le fait du manque de crèches collectives.
A méditer à quelques mois du renouvellement des conseillers généraux : la majorité départementale de droite témoigne dans ce déficit de sa mentalité conservatrice, bien peu propice au développement de l'égalité homme - femme au travail !
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 22:37
hopital-copie-1.jpgCommuniqué commun CPH - INPH du 20/11/07

La Confédération des Praticiens des Hôpitaux et l'Intersyndicat National des Praticiens Hospitaliers, qui représentent 80% des 40000 médecins, pharmaciens, odontologistes hospitaliers,plein soutien au mouvement du 20 Novembre des Organisations Syndicales de la Fonction Publique pour la défense du service public hospitalier apportent leur et contre les dérives de l'hôpital entreprise que dénonce le Comité Consultatif National d'Ethique.
Après les orientations présidentielles qui confirmaient, derrière les déclarations d'intention, le tournant libéral décisif en matière de politique de santé, le débat parlementaire sur le PLFSS a été émaillé de surenchères et de menaces ouvertes pour l'hôpital public, ses missions et ses emplois. En réalité, c'est l'étranglement et la paupérisation du système public de santé français qui est programmé.
Nos concitoyens doivent être clairement avertis de ce que représentent pour leur santé ces attaques sans précédent de l'hôpital public et de ses valeurs : c'est la remise en cause de l'un des fondements essentiels de notre pacte social, le droit solidaire à l'accès à des soins de qualité pour tous sur l'ensemble du territoire national. Les conséquences seront inacceptables pour tous les patients et particulièrement les plus démunis, notamment pour les pathologies les plus sévères et au long cours.
L'INPH et la CPH s'opposeront fermement à des orientations qui, s'ajoutant aux déficits budgétaires des établissements publics et au reflux démographique des professionnels, achèveront de détruire notre système de santé.
L'INPH et la CPH :
- attendent l'ouverture de véritables négociations sur l'avenir de l'hôpital et la revalorisation des carrières hospitalières, des négociations qui soient autre chose qu'une concertation-incantation.
- n'écartent a priori aucun moyen d'action à la mesure du mécontentement des praticiens hospitaliers.
Docteur Pierre FARAGGI
Président CPH
Docteur Rachel BOCHER
Présidente INPH
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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 20:36
Le désaménagement du territoire, organisé par N. Sarkozy, est en route.

Quelques jours aprés avoir voté les franchises médicales, B. Poletti a encore fait allégeance à la politique de N. Sarkozy en votant le budget de la justice à l'assemblée nationale !  Ainsi, celle qui brigue la mairie de Charleville-Mézières pratique un double language...selon qu'elle se trouve à Paris ou dans les Ardennes : n'a-t-elle pas apporté son soutien aux avocats ardennais qui sont en grève pour protester contre la suppression du pôle judiciaire de l'instruction ! En votant un budget insuffisant pour la justice, la députée Poletti condamne de fait le service public ardennais....contrairement à ce qu'elle affirme sans état d'âme devant la presse locale !
La réforme de la justice se résume en fait à la suppression de plus de 200 tribunaux d'instance sur les 473 existants. Nous sommes bien loin des attentes des Français, d'une justice où les dossiers ne s'accumulent pas, faute de moyens pour être traités. Je vous invite à aller lire et signer la pétition de l’intersyndicale CFDT interco, CGT services judiciaires, Syndicat de la magistrature et USAJ sur le site du syndicat de la magistrature en cliquant ici.
Un rassemblement est organisé lundi 19 novembre à 11h devant le palais de justice de Charleville Mézières pour protester contre la suppression du pôle des juges d'instruction et soutenir la grève des avocats. Venez nombreux.
Ce n'est pas par l'inadmissible intervention des forces de l'ordre de jeudi que la question sera réglée, mais bien par une réforme de la justice préservant l'aménagement du territoire.


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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 17:50
franchise.jpgCette loi était en débat au sénat cette semaine. Dans son intervention lundi 12 novembre, Guy Fischer, sénateur communiste du Rhône, a expliqué comment cette loi poursuit le démantèlement, pierre après pierre, de notre système solidaire et la marche forcée vers une société individualiste et inégalitaire. Il a dénoncé l'instauration des franchises médicales appelant à augmenter les recettes de l'assurance maladie, dans une toute autre mesure que la taxation très symbolique des stock-options, à un taux bien inférieur à ce qu'avait réclamé le premier président de la cour des comptes, P. Séguin, pourtant proche du MEDEF !
Mais il a abordé également la question de la désertification médicale (les projets du gouvernement ont accouché d'une souris après la grève des internes !), celle du budget des hôpitaux avec un ONDAM une nouvelle fois intenable à 2, 8% et un financement à 100% par la T2A, la politique de l'autruche du gouvernement devant le financement de la dépendance ...
Il a terminé par des propositions : "Pour conserver une protection sociale solidaire, il faudrait réformer l’assiette des cotisations, car il n’est plus possible de fonder notre protection sociale sur le seul travail dont la part ne cesse de régresser dans la richesse nationale, au profit de la spéculation financière et des évasions de capitaux. Total a ainsi battu en 2006 son record de 2005 avec un bénéfice net de 12,5 milliards ! Taxer ce type de bénéfice, ne serait-ce que de 1 %, renflouerait les caisses de la sécurité sociale. Il faut mettre équitablement à contribution les revenus du travail et du capital." Pour lire toute cette très riche intervention, cliquez ici.
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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 17:28
Karine Jarry, conseillère régionale et présidente de la commission régionale de contrôle et d’évaluation des aides publiques aux entreprises et Jean-Claude Dammerey, conseiller régional hautmarnais, viennent de faire la déclaration suivante :
Le 7 novembre 2007, la commission régionale de contrôle et d’évaluation des aides publiques aux entreprises de Champagne-Ardenne se réunissait avec les représentants du personnel de Cogésal-Miko suite à une saisine de leur Comité d’entreprise.
L’entreprise fabricant de glaces et sorbets, et filiale du groupe Unilever, avait bénéficié courant 2005 d’un engagement pour une aide au financement d’un montant de 191.000 € de la part de la Région dans le cadre de la construction d’un entrepôt frigorifique de 13.000 m².
Alors que l’aide était conditionnée à la création de 30 emplois et au maintien sur une durée minimum de 5 ans de 572 emplois, nous avons appris que l’entreprise n’avait pas respecté ses engagements. A la date d’aujourd’hui, aucune somme, sur la subvention votée, n’a été versée par le Conseil Régional. C’est pourquoi nous avons proposé lors de la réunion de la commission de contrôle et d’évaluation l’annulation de cet engagement.
La majorité de gauche du Conseil Régional de Champagne-Ardenne, suite notamment aux propositions des élus communistes, a fait le choix de la transparence et de la concertation sur les actions mises en œuvre en matière d’action économique. Nous souhaitons que les autres acteurs territoriaux, en particulier le député-maire de Saint-Dizier et le président du Conseil Général de Haute-Marne, s’engagent dans la même démarche que la nôtre en matière de conditionnalité pour le développement de l’emploi de qualité.
L’annonce par la nouvelle direction de l’usine Miko de supprimer plus de la moitié des effectifs du site de Saint-Dizier a confirmé les craintes que nous avions, ainsi que celles dont nous ont fait part les salariés.
Nous avons affaire à une décision stratégique du groupe Unilever qui envisage la suppression de 16.000 emplois en Europe. Son unique objectif est la rentabilité financière au service de ses actionnaires. D'ailleurs, le 13 novembre, quand les 254 suppressions ont été annoncées, l’action Unilever augmentait de 3,37 %. Et les résultats du groupe du troisième trimestre 2007 qui viennent d’être publiés sont nettement supérieurs aux attentes, mais aussi parmi les meilleurs depuis le début de la décennie.
Le projet n’est donc pas motivé par la situation de l’entreprise bragarde, ni par celle de la catégorie Glaces d’Unilever. Le marché est plutôt stable et de réelles opportunités de développement existent. Rien ne justifie cette casse de l’emploi, et la menace réelle de fermeture du site lui-même à terme. Des projets alternatifs doivent être étudiés. Le bassin de Saint-Dizier a suffisamment souffert ces derniers temps, notamment après les licenciements à Mc Cormick et FBMA.
Dans ce sens, nous proposons que se tienne rapidement une table ronde avec les différentes parties concernées, salariés, élus et pouvoirs publics, afin que soient étudiées toutes les mesures susceptibles d’être engagées pour préserver ce fleuron de l’industrie champardennaise. Notre région souffre actuellement de nombreuses restructurations de sites. Il y a donc urgence à mettre en synergie toutes les forces disponibles pour redynamiser le tissu industriel et le développement économique de notre région.
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