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  • : Le blog de Michèle Leflon
  • : Michèle Leflon, communiste, Vice présidente du conseil régional de Champagne Ardenne, a créé ce blog pour crier son indignation devant le recul de l'humain, la casse de la planète et favoriser le débat pour une alternative politique vraiment à gauche. Ce blog, tout particulièrement tourné vers les Ardennes, en présente des informations alternatives.
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Pour me contacter :
michele.leflon@orange.fr


Vice-présidente du Conseil Régional de Champagne Ardenne, chargée de la formation professionnelle et de l'orientation

Membre du Conseil National du Parti Communiste Français.

Ancien médecin anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital de Charleville Mézières.

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La nature dans les Ardennes

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 13:38

Le gouvernement se prétend inflexible, il pourrait bien déchanter. L’argumentation de la droite et du patronat, qui pensaient faire accepter le CPE au nom de l’idée qu’un contrat de ce type “ c’est mieux que rien dans un pays où le chômage touche autant de jeunes”, est doublement mise en pièces. Les dangers du CPE, largement camouflés au lancement du projet, ont été peu à peu mis au jour. La précarité extrême, le chantage auxquels ce contrat soumettrait tous les jeunes de moins de vingt-six ans sont établis. La menace qu’une extension du CPE ferait dès lors peser sur l’ensemble des salariés l’est aussi.


Les manifestations de samedi prochain doivent faire céder le gouvernement.

A Charleville Mézières

Manifestation à 10 h devant la préfecture !

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 01:23

Ce matin, réunion du Conseil Régional sur le Schéma Régional de Développement Economique et pour l’Emploi : l’intervention du représentant de l’UMP m’a amené à réagir. Il paraît que l’on ne donne pas une part assez importante aux services. Mais c’est vrai que les services à la mode De Villepin - Borloo, ce n’est pas ma tasse à thé.

Bien évidemment, il faut développer les services, non pas comme remplacement de la production industrielle, mais comme un plus pour contribuer à l’épanouissement de tous les Champardennais.

Développer les services, c’est développer tous les services pour tous les Champardennais.

Les services, c’est l’Education (on voit la magnifique action de l’UMP qui ferme les collèges ardennais !)

Les services, c’est la santé

Les services, c’est une poste de proximité …

Les services, c’est l’aide aux personnes âgées.

Les services, c’est le développement des modes de garde des enfants, base matérielle indispensable à la disparition des inégalités hommes-femmes.

Il y aurait effectivement là des gisements d’emplois importants, socialement utiles.

Encore faut-il savoir comment on crée des emplois de qualité, ni des CNE, ni des CPE, car la menace de licenciement ne permet pas la créativité dans l’emploi.

Encore faut-il savoir comment on les finance. Pour l’instant, les services à la personne existent pour ceux qui en ont les moyens, pas pour ceux qui en ont besoin.

Le rôle de l'Etat, de ce point de vue, est fondamental pour assurer la solidarité.

C’est l’inverse de l’optique actuelle de réforme de l’impôt sur le revenu, baissant l’impôt pour ceux qui ont les plus gros revenus. Par exemple il faudrait certainement créer un service public de la petite enfance.

C’est l’inverse de la politique actuelle qui refuse d’adapter les cotisations sociales patronales aux besoins, alors qu’en vingt ans, le partage de la richesse produite s’est déplacé de 10 % en faveur des profits au détriment des salariés.

Et, pratiquement, les organismes de formation dans le domaine des services à la personne s’inquiètent de leurs difficultés à faire déboucher leurs formations sur des emplois !

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 00:45

Le Conseil Régional se prononçait ce matin sur le Schéma Régional de Développement Economique et pour l’Emploi (SRDEE). S’il est un sujet sur lequel le débat a été escamoté, c’est bien sur celui de la création d’un « fonds ». Un fonds régional de revitalisation économique pour l’emploi est cité dans le SRDEE. Il figurait déjà au budget régional 2006, mais n’est pas encore créé. Depuis, le Conseil Economique et Social Régional (CESR) a travaillé sur un projet de Fonds Régional de Développement et d’Orientation Economique pour l’Emploi.

Il aurait été intéressant de pousser la discussion à partir du travail du CESR. Car, si l’idée est intéressante, ce n’est pas un machin de plus qu’il faut faire, mais un vrai outil au service du développement économique et de l’emploi.

Cela suppose à mon avis deux conditions :

Ne jamais oublier que le financement des entreprises est avant tout du ressort des banques : l’objectif essentiel doit donc être de faciliter l’accès des entreprises au crédit bancaire pour financer leurs projets.

une veille étroite des élus et des partenaires sociaux, en particuliers salariés pour que les critères d’attribution de ces prêts facilités soient :

- la qualité des emplois ;
- la satisfaction des besoins des champardennais ;
- le respect de l’environnement, indissociable de l’amélioration de la qualité de la vie.
 

Travailler à donner aux citoyens le contrôle de l’économie est un enjeu majeur pour que ce ne soit pas l’anarchie des marchés et l’importance des profits boursiers qui gouverne, mais l’intérêt général.

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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 22:51

Le Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).a été réuni par De Villepin le 6 mars. Parmi son ordre du jour, la santé dans les villes moyennes.

Cela part d’un bon constat : « Entre les soins de proximité et la ville hospitalo-universitaire, la ville moyenne doit pouvoir constituer le "pivot" des bassins locaux de santé » Et de recommander dans l’élaboration des schémas régionaux de l’organisation sanitaire d’identifier les fonctions spécifiques des villes moyennes.

Suivent deux propositions : la coopération avec les CHU (on n’a pas attendu De Villepin !) et l’encouragement au développement du partenariat entre secteur privé et public. On sait pourtant ce que c’est ce partenariat : au privé, ce qui rapporte, au public le reste, bref, le retour quelques décennies plutôt, avant le développement du temps plein médical à l’hôpital, quand les médecins des cliniques venaient passer quelques heures à l’hôpital pour faire du « social »

Il y a pourtant des propositions à faire :

- Donner des moyens particuliers aux hôpitaux de ces villes pour contribuer à développer de vrais réseaux de soins entre les généralistes de ville et les spécialistes de l’hôpital.

- S’occuper de la démographie médicale ; il y a non seulement des disparités régionales importantes, mais aussi des inégalités intra régionales.

A ce sujet, un exemple : les postes de médecins hospitaliers vacants viennent de paraître au journal officiel du 10 mars. En anesthésie en Champagne Ardenne, il y a 27 postes à pourvoir, dont un seul à Reims !

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 19:20

On avait l’habitude de mouvements d’humeur désorganisés des lycéens à Charleville.

Mais la lutte contre le Contrat Première Embauche, ils l’ont prise très au sérieux. Et il y a de quoi. Alors ils ont créé un Comité d’Action Lycéenne. Il faudra compter sur eux pour défendre les droits des jeunes dans les semaines et les mois à venir. Pour les contacter : c.a.l.08@hotmail.fr

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5 mars 2006 7 05 /03 /mars /2006 15:07

Le gouvernement s’apprête à réformer en profondeur le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) : ce projet restreint encore plus radicalement le droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Elle entérine la quasi-disparition de la carte de résident. Elle s’attaque au séjour des malades étrangers.

Le projet s’inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Le gouvernement affiche sa volonté d’aller piller les capacités et talents dans le monde. Ne sera « acceptable » que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie française. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles.

Sur le site d’« Uni(e)s contre une immigration jetable », qui rassemble à ce jour plus de 150 organisations (associations, syndicats, organisations politiques) contre cette réforme qui réduit l’étranger à l’éventuelle utilité de la force de travail qu’il représente, vous trouverez les informations concernant ce projet scandaleux et vous pourrez signer la pétition en ligne.

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2 mars 2006 4 02 /03 /mars /2006 00:14

DADVSI : un nom barbare pour parler du projet de loi relatif au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information. Sa discussion doit reprendre dans les jours prochains à l’assemblée nationale.

Internet peut être un formidable outil démocratique de partage.

Le document numérique provoque une révolution du fait qu'il peut être dupliqué à l'infini sans perte, pour un coût infime, et que celui qui le reçoit se trouve libre d'en faire ce qu'il veut.

Le téléchargement libre de fichiers sur Internet est un vrai questionnement qui impose un grand débat public. Au centre des échanges doivent figurer la juste rémunération des auteurs et la possibilité pour tous les citoyens du monde d’avoir librement accès à la connaissance. C'est un grand chantier démocratique qui doit s'ouvrir et non une loi bâclée au profit des grandes sociétés d'édition.

Pour en savoir plus, je vous conseille le site de Frédéric Dutoit, député communiste de Marseille.

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28 février 2006 2 28 /02 /février /2006 02:46
Une manifestation aura lieu mardi 7 mars à 14 h 30 au départ de la place ducale à Charleville Mézières contre le CPE à l'appel de l'ensemble des organisations syndicales : CGT, CFDT, FO, CFTC, UNSA, FSU.
Après le contrat nouvelle embauche né cet été, le CPE, contrat première ambauche est un pas de plus dans la destruction du code du travail, un pas de plus dans la précarité, un pas de plus dans la soumission obligée aux caprices éventuels des patrons (comment résister, quand on risque si facilement la porte).
Le gouvernement De Villepin Sarkozy profite des difficultés des jeunes (plus du quart des jeunes Ardennais au chômage), de leur aspiration à tout simplement gagner leur vie, pour imposer sa loi. Mais ce n'est pas la forme du contrat qui relance l'emploi. Elle ne fait que faire tourner le chomage, mettre en concurrence les salariés. La résoption du chômage passe par une politique de relance industrielle, de crédits mis dans la satisfaction des besoins humains (les services publics auraient tant besoin de personnels !) et non dans la bourse !
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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 17:31

Un vieux rêve du Rectorat, que de fermer des collèges dans les Ardennes ! C’était déjà à l’ordre du jour, juste avant les grèves de décembre 95. A l’époque, il avait été jugé plus prudent de ne pas surajouter des raisons de manifs à d’autres, et comme par enchantement, les annonces de fermetures avaient rapidement disparues, d’autant plus qu’à ce moment là, le Conseil Général défendait tous les collèges. Le silence n’avait pas été de longue durée, mais les élections de 97 étant passées par là, la « gauche » étant au pouvoir, les mesures prises avaient été un peu meilleures, même si cela avait beaucoup de limites. Des collèges multisites ont été créés, mutualisant les moyens de deux collèges proches, avec un engagement du rectorat de maintenir les moyens préexistants pendant trois ans.

Aujourd’hui, l’offensive est de taille : le gouvernement veut réduire le nombre de fonctionnaires (n’oublions jamais que les fonctionnaires, ce ne sont pas certaines caricatures de vieux pantouflant dans leurs bureaux, mais des enseignants, des personnels de santé …) et le Président du Conseil Général veut faire preuve de modernité en se soumettant à la loi de la réduction des déficits publics, en se soumettant à la règle du « le moins de services publics possible ».

Certes, revoir la carte des collèges ardennais pour l’adapter à la réalité de 2005 est indispensable. Mais ne racontons pas n’importe quoi. Les enfants des petits collèges réussissent ils moins bien que d’autres ? L’affirmation péremptoire ne vaut pas démonstration. La multiplication des options a-t-elle un sens en collège ? Le choix des langues vivantes sera-t-il le même partout ? Ou l’apprentissage de l’Italien ou de l’Espagnol encore réservé à quelques collèges ? La nouvelle option introduite à la dernière rentrée de découverte professionnelle devrait-elle vraiment être une option ? N’est ce pas tous les élèves, même ceux qui vont poursuivre vers des études longues, qui doivent appréhender concrètement le monde professionnel, découvrir les métiers ?

Alors, ce n’est pas forcément la taille des collèges qui compte le plus, mais leur adaptation aux territoires, aux distances pour réduire les temps de transports des collégiens au maximum, aux déplacements des parents pour se rendre sur leurs lieux de travail : mieux vaut un collège sur l’axe routier fréquenté par la plupart des parents qu’un collège soit disant central mais à l’écart.

Bref, tout cela nécessite une véritable réflexion, loin des jeux politiciens, des calculs électoraux et d’une inféodation à une Inspection d’Académie chargée de réduire les dépenses d’enseignement dans le département. Cela ne se fait pas non plus à la calculette, comme l’a proposé le président du groupe socialiste au conseil général, responsable ainsi des projets de fermeture des collèges de Grandpré et de Chaumont Porcien, ceux là même que le président Huré n’avait pas osé proposer à la fermeture du fait des distances que les jeunes auraient à parcourir !

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19 février 2006 7 19 /02 /février /2006 14:06

Lors du vote du budget primitif 2006, le conseil régional a acté la mise en place d’un fond régional de revitalisation économique pour l’emploi, créé dans le cadre de la convention passé entre l’Etat et la SODIE et ayant pour but de mobiliser des crédits d’Etat et de la région pour des prêts à taux réduit.

Ne faut-il développer cette idée de fonds pour en faire un dispositif plus global et plus efficace d'intervention sur le crédit bancaire ?

 N'est ce pas aux banques, avant tout, de financer les entreprises ?

Malgré les efforts déjà importants faits, l'ensemble des aides régionales existantes aujourd'hui constitue un ensemble complexe, peu lisible pour les entreprises, avec des critères d'éligibilité qui compliquent les procédures d'instruction.

Les banques qui constituent le partenaire principal et naturel des entreprises ne connaissent pas tous les dispositifs et ne les utilisent pas pour optimiser les stratégies de leurs clients

Pour agir afin de dégager le maximum de financement pour les entreprises, et ce financement c'est dans les banques qu'il se situe, ne faut il pas fusionner l'ensemble des aides directes au développement des entreprises de la région en un fonds régional pour l'emploi avec des modalités d’intervention qui pourrait être de trois ordres :

- la principale, une garantie pour les emprunts contractés par les entreprises auprès des banques. En sécurisant ainsi le crédit bancaire, on peut ouvrir de nouvelles possibilités de financement pour les entreprises.

- la seconde, une bonification des taux d'intérêt.

- enfin le troisième volet pourrait être une intervention en quasi fonds propres sous forme d'avances remboursables afin de consolider la structure financière de l'entreprise ou pour favoriser le financement de son besoin en fonds de roulement, et permettre ainsi également un accès plus facile au crédit bancaire. Ceci n'interviendrait que dans des cas très particuliers où les risques seraient plus élevés.

Cela suppose de développer les négociations avec l’ensemble du secteur bancaire régional avec comme ligne conductrice, que plus un projet serait créateur d'emplois plus il serait aidé, plus les emplois seraient des emplois qualifiés, plus l'aide sera importante, et enfin lorsque des projets soutenus concerneraient des territoires régionaux fragiles ils bénéficieraient d'une aide bonifiée.

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