Il y a pourtant sur ces questions un véritable choix de société : les femmes et les hommes sont ils au coeur de l'action et cherche-t-on à satisfaire leurs besoins ou faut-il limiter les dépenses d'assurance maladie, la santé n'étant considérée que comme une marchandise ? Les candidats à l'élection présidentielle qui caracolent en tête des sondages sont tous partisans d'une maîtrise comptable des dépenses. C'est d'ailleurs sur cette question que les affrontements les plus vifs avaient eu lieu entre communistes et socialistes à l'époque du gouvernement Jospin.
Marie Georges Buffet propose le remboursement des soins à 100 %. Cela sera mis en place progressivement en commençant par les enfants et les personnes agées dépendantes. Trois mesures permettront d'en avoir les moyens : la taxation des produits financiers à même hauteur que les salaires, une modulation des cotisations, dans le cadre d'un rapport entre masse salariale et valeur ajoutée, c'est à dire que les entreprises qui font l'effort de privilégier les salaires et la formation par rapport aux profits auront leurs cotisation atténuées tandis que celles qui privilégient les profits seront plus taxées. Enfin la troisième mesure, c'est l'augmentation des salaires, car l'augmentation des salaires, c'est immédiatement des rentrées nouvelles pour l'assurance maladie.
Les communistes sont attachés au principe de la cotisation sociale en fonction des salaires versés dans l’entreprise qui est le lieu où les salariés créent les richesses. C'est le principe de la solidarité entre malades et bien portants et entre les générations.
Une hausse de la CSG, alors que celle-ci frappe en priorité les revenus du travail aurait un nouvel effet dépressif sur le pouvoir d’achat des ménages et il faut donc la supprimer progressivement ainsi que la CRDS.
Certains proposent la TVA sociale : la TVA est l'impôt le plus inégalitaire qui soit puiqu'il touche tout le monde quelque soit ses revenus.
Le principe de l'accès à la santé pour tous ne doit pas rester de l'affichage, la pratique étant entachée du manque de personnels soignants. C'est bien pourquoi Marie Georges Buffet veut porter immédiatement le numérus clausus, c'est à dire le nombre d'étudiants en médecine rentrant en seconde année, à 9300 en donnant les moyens de leur formation à l'université, d'accroître ausssi la formation des personnels paramédicaux et il faut réorganiser l’ensemble du système de soins, notamment en développant les réseaux villes-hôpitaux et en donnant des droits nouveaux aux salariés, aux usagers et aux élus.
Il faut aussi transformer le marché du médicament : Marie Georges Buffet propose un pôle public du médicament. Pour en savoir plus cliquez ici.
