Les personnels de l’ANPE seront en grève le 29 mars à l’appel de l’ensemble de leurs organisations syndicales.
Alors qu'au mépris de toute réalité, les pouvoirs publics annoncent une baisse du chômage à laquelle personne ne croit, de grandes manœuvres sont en cours pour démembrer tous les acquis en ce domaine.
Déjà la loi Borloo, dite de cohésion sociale annonçait l'ampleur des dégâts, nous en sommes maintenant dans sa phase de réalisation.
A l'ANPE le processus de privatisation est en marche, avec la fin du monopole du placement pour l'agence, l'ouverture à tous les "négriers" du placement et du sort des chômeurs, boîtes d'Intérim en particulier,
L'Assurance chômage, l'UNEDIC en particulier n'est pas en reste puisque c'est elle qui finance ces sinistres projets à coups de millions d'euros (le financement des cabinets, INGEUS, des grosses boîtes d'Intérim, est estimé pour l'instant à 150 millions d'Euros)
Les personnels de l’ANPE seront en grève le 29 mars et iront manifester à Paris, car ils s’opposent à un projet de décret qui prévoit la mise en œuvre de filiales commerciales de droit privé.
Ils refusent que des sociétés privées de placement fassent des profits sur le dos des demandeurs d’emploi. Pour réaliser un maximum de bénéfices, ces organismes n’hésitent et n’hésiteront pas à forcer nombre de chômeurs à accepter n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, voire à les dénoncer pour « insuffisance de recherche d’emploi » ! Ils refusent que l’ANPE passe sous la tutelle du MEDEF !
Comme je l'ai déjà dit lors de la séance plénière du conseil régional, j'apporte toute ma solidarité aux personnels de l'ANPE. Non seulement, il est déjà dramatique d'être au chômage, mais la casse de l'ANPE, son absence de réponse aux besoins des demandeurs d'emploi accentuent leur désespoir.