8 avril 2008
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La loi sur les OGM prévoyait dans son premier article que les cultures transgéniques n’étaient possibles que dans la
mesure où elles n’attentent pas au « respect de l’environnement et de la santé publique » La semaine dernière, André Chassaigne, député communiste
du Puy de Dome a proposé un amendement qui ajoute le respect « des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées
“sans OGM” et en toute transparence ». La précision est lourde de conséquences. Pour André Chassaigne, « cet amendement change radicalement l’économie du texte. En effet, dorénavant sont écartés de la culture des OGM des territoires entiers, tels
que les régions couvertes par le label AOC, des zones de montagne ou littorales protégées et des filières de qualité. Par ailleurs, le principe de transparence fait
son apparition dans la loi ». Cet amendement a été adopté par 32 voix contre 30, grâce aux suffrages de tous les députés de gauche présents et de quatre élus ruraux de la majorité et
un non-inscrit.
Le gouvernement, plus sensible comme d'habitude aux intérêts capitalistes qu'au bien être des femmes et des hommes, est tenté par un retour en arrière. Pour défendre cet amendement je
vous invite à aller signer l'appel du comité 252 en cliquant ici.
Et si vous souhaitez en savoir un peu plus sur la question des OGM, je vous invite à aller lire les propositions sur les OGM de la CGT de l'INRA (institut national de la
recherche agricole) pour le grenelle de l'environnement en cliquant ici
Published by Michèle Leflon
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Au fil des jours