2 mars 2008
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223 emplois de moins d'enseignants dans les collèges et les lycées de Champagne Ardenne à la rentrée prochaine, voilà les résultats de la politique de Sarkozy de cadeaux fiscaux aux plus riches !
Il n'y aura pas tout à fait autant d'heures d'enseignants en moins, car certains postes supprimés sont compensés par des heures supplémentaires. Que ne fait pas le gouvernement pour appliquer le "travailler plus pour gagner plus" ? Alors que le pouvoir d'achat baisse, des enseignants comme des autres, la réponse, pour les enseignants comme pour les autres, c'est travailler plus ! Une vraie honte.
Mais comme il n'y a que quelques postes qui sont compensées par des heures supplémentaires, le résultat est aussi dramatique pour les établissements scolaires, donc pour nos jeunes !
A cela s'ajoute la réforme du bac professionnel en trois ans. C'est bien pour ceux qui réussiront, mais cela laisse de côté tous les jeunes qui ont un peu plus de difficultés, bref, c'est une politique élitiste.
Après le conseil d'administration du lycée professionnel de Revin, j'avais envie d'écrire au recteur. Hier, j'ai assisté au congrès départemental de la FCPE où j'ai appris que X. Darcos avait reçu une délégation de la FCPE à qui il a promis que les créations de sections de bac pro en trois ans ne laisseraient pas des établissements sans possibilités pour les jeunes de faire des études plus courtes ; démonstration contraire au lycée de Revin. J'ai donc en fait écrit au ministre lui-même :
Monsieur le Ministre,
Je souhaite attirer votre attention sur le lycée professionnel de Revin (Ardennes). Cet établissement, situé dans une zone en difficulté (le collège voisin est classé ambition réussite), voit sa dotation horaire diminuée l'an prochain, alors que plus d'élèves sont attendus.
De plus, la création d'une filière de baccalauréat professionnel en 3 ans électrotechnique s'accompagne de la suppression du BEP MPMI sans même qu'un nouveau CAP ne soit mis en place dans la filière industrielle.
C'est à dire que plus rien ne sera offert aux élèves qui ne souhaitent pas aller jusqu'au niveau baccalauréat dans une filière industrielle.
L'élévation du niveau des qualifications est une nécessité, mais elle ne peut être décrétée et nécessite que les établissements scolaires aient les moyens nécessaires à un enseignement de qualité.
Je vous prie de recevoir l'expression de mes salutations respectueuses.
Il n'y aura pas tout à fait autant d'heures d'enseignants en moins, car certains postes supprimés sont compensés par des heures supplémentaires. Que ne fait pas le gouvernement pour appliquer le "travailler plus pour gagner plus" ? Alors que le pouvoir d'achat baisse, des enseignants comme des autres, la réponse, pour les enseignants comme pour les autres, c'est travailler plus ! Une vraie honte.
Mais comme il n'y a que quelques postes qui sont compensées par des heures supplémentaires, le résultat est aussi dramatique pour les établissements scolaires, donc pour nos jeunes !
A cela s'ajoute la réforme du bac professionnel en trois ans. C'est bien pour ceux qui réussiront, mais cela laisse de côté tous les jeunes qui ont un peu plus de difficultés, bref, c'est une politique élitiste.
Après le conseil d'administration du lycée professionnel de Revin, j'avais envie d'écrire au recteur. Hier, j'ai assisté au congrès départemental de la FCPE où j'ai appris que X. Darcos avait reçu une délégation de la FCPE à qui il a promis que les créations de sections de bac pro en trois ans ne laisseraient pas des établissements sans possibilités pour les jeunes de faire des études plus courtes ; démonstration contraire au lycée de Revin. J'ai donc en fait écrit au ministre lui-même :
Monsieur le Ministre,
Je souhaite attirer votre attention sur le lycée professionnel de Revin (Ardennes). Cet établissement, situé dans une zone en difficulté (le collège voisin est classé ambition réussite), voit sa dotation horaire diminuée l'an prochain, alors que plus d'élèves sont attendus.
De plus, la création d'une filière de baccalauréat professionnel en 3 ans électrotechnique s'accompagne de la suppression du BEP MPMI sans même qu'un nouveau CAP ne soit mis en place dans la filière industrielle.
C'est à dire que plus rien ne sera offert aux élèves qui ne souhaitent pas aller jusqu'au niveau baccalauréat dans une filière industrielle.
L'élévation du niveau des qualifications est une nécessité, mais elle ne peut être décrétée et nécessite que les établissements scolaires aient les moyens nécessaires à un enseignement de qualité.
Je vous prie de recevoir l'expression de mes salutations respectueuses.
En fait l'ensemble des établissements des Ardennes, de la région, mériterait sans doute ce genre de courrier, mais j'ai plus d'éléments sur le LP de Revin.Michèle Leflon