Tout d'abord locales avec l'inacceptable refus de rencontre du directeur de l'ARS des élus communistes ardennais ! Alors qu'un rendez vous était programmé la semaine prochaine, à la demande de Sylvain Dalla Rosa, maire adjoint de Charleville Mézières et vice président du conseil de surveillance de l'hôpital de cette ville, celui-ci a reçu un courrier annulant cette rencontre au motif que "entre temps, je viens d'être destinataire d'une requête présentée au tribunal administratif de Chalons en Champagne par le syndicat CGT des centres hospitaliers de Sedan et de Charleville Mézières visant à contester le dernier arrêté d'approbation concernant ce GCS, pris par le Directeur général de l'ARS".
En quoi les activités des syndicats CGT ne permettent pas une telle rencontre ?
Le refus de dialogue avec des élus du Directeur général de l'ARS ne témoigne pas d'un progrès démocratique dans la politique de santé ! A quand la démocratie sanitaire ?
D'autant plus que j'aurais aimé qu'il nous fournisse des explications sur la deuxième information que je souhaitais vous donner, celle-ci d'ordre régional : un arrêté du 24 décembre publié le 1er janvier au Journal officiel, à lire en cliquant ici, alloue 16,5 millions d'euros de dotations supplémentaires dans le cadre de l'exercice budgétaire 2012, au titre des Missions d'intérêts général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) - vous savez, ce sont ces sommes qui permettent de compenser un peu ce qui ne rentre pas dans la tarification à l'activité des hôpitaux. Et bien, alors que d'autres ARS voient leur dotation augmentée, celle de Champagne Ardenne voit la sienne baisser de 3 M€ par rapport à la répartition de l'arrêté du 7 décembre 2012 (à retrouver en cliquant ici).
Enfin, une information à caractère national : je voudrais vous faire connaître la très belle lettre adressée par Michel Antony, au nom de la coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité à Marisol Touraine au sujet des mesures annoncées par celle-ci par rapport aux déserts médicaux. Ce courrier, vous pouvez le lire en cliquant ici.