Lors de la manifestation du 28 octobre contre la réforme des retraites, des incidents avaient eu lieu devant la permanence de l'UMP, sans doute tout simplement liées à l'inexpérience
des forces de l'ordre présentes, manquant un peu de sang froid (en cliquant ici, vous retrouverez
ce que j'ai écrit ce jour là).
Novembre passe et quelques jours avant les fêtes de fin d'années, 8 manifestants sont arrêtés comme des bandits de grand chemin
; un jeune est inquiété, tout simplement pour avoir mis en ligne la vidéo qu'il avait fait le 28 octobre ! Vous pouvez trouver ici ce que j'avais écit au moment de l'arrestation et en cliquant ici, le courrier fait par Sylvain Dalla Rosa au ministre de l'intérieur..
Les inculpés sont convoqués au tribunal le 27 janvier.
La résistance s'organise : un collectif de soutien s'est créé. Une pétition est
lancée : vous pouvez la signer en ligne en cliquant ici. Un soutien financier peut être apporté en adressant un chèque à l'ordre de
CARPA à l'adresse de la Ligue des Droits de l'Homme, BP 246 - 08103 Charleville Mésières Cedex. Un rassemblement devrait avoir lieu devant le tribunal.
Plutôt que de réécrire ce que d'autres ont écrit, et je pense en particulier à Claude Choquet dont vous pouvez retrouver son
blog en cliquant ici, je voudrais donner des pistes d'espoir, en revenant sur une autre manifestation, bloquée devant un autre siège de l'UMP : celle des
infirmier(e)s anesthésistes du 1er octobre à Paris. J'en avais parlé ici. Il y avait eu des
arrestations et trois manifestants convoqués au tribunal. La solidarité sans faille de leurs collèges, la reprise de la grève, mise en pause après la manifestation, le jour où deux d'entre eux
étaient convoqués au tribunal, a eu raison de la criminalisation des manifestations : la relaxe des inculpés a pu être annoncée devant ceux qui s'étaient réunis ce jour là devant le tribunal de
grande instance de Paris. Sauf à ce que je n'ai pas vu passé l'information, le troisième attend toujours son procès.