La casse des services publics devient insupportable pour ceux qui y travaillent, cette impression de ne plus pouvoir faire correctement son boulot, au service de ses concitoyens. Elle est aussi un moins dans la vie pour tous et tout particulièrement pour ceux qui ne peuvent recourrir aux services privés !
La fièvre monte et les rassemblements et manifestations de colère se multiplient.
A Charleville Mézières, l'hôpital a ouvert le bal ce matin : beaucoup de personnels en congés étaient présents. Pour les autres, c'est tellement difficile de s'éloigner des malades, ne serait-ce qu'une heure. Les personnels étaient soutenus par le collectif de défense de l'hôpital venu avec banderole et pancartes.
(pour une fois, je suis fière : je n'avais pas oublié mon appareil photo).
Le syndicat CGT avait enfin réussi à rencontrer le directeur hier : ce n'est pas son discours qui va calmer les personnels :
l'avenir de sa carrière dépend de sa capacité à rétablir l'équilibre financier de l'hôpital, un équilibre impossible avec les règles actuelles de financement sans des coupes sombres dans le
personnel
Un peu plus tard dans la matinée, c'était le tour des enseignants, dans le cadre d'une journée nationale de lutte contre les suppressions de poste et la justice s'est mise de la partie en début d'après-midi