La presse locale se fait l'écho de parents désemparés par le nouveau réglement des crèches de Charleville Mézières limitant l'accès aux enfants habitant la commune. Et le problème va bien au delà des exemples donnés.
Mais quels sont les responsables de cette situation ?
Un crèche, cela coute à la collectivité. Et quelle collectivité : celle qui la porte, à savoir en l'occurence la ville de Charleville Mézières et il est donc tout à fait légitime que le conseil municipal ait décidé d'en limiter l'accès à ceux qui paient des impôts dans cette commune.
Mais l'aspiration des parents, venant travailler à Charleville Mézières sans y habiter, à y trouver une crèche pour leurs enfants, est également tout à fait légitime.
Il y a des solutions dans deux directions :
- une prise en charge des crèches non par la ville mais par la communauté d'agglomération : or des maires comme ceilui de Prix les Mézières, A. Beaufey, ont refusé que Coeur d'Ardennes ait une compétence sociale, des maires comme celui de Warcq refusent l'idée même de Coeur d'Ardennes : ce sont eux les véritables responsables de cette situation !
- une aide du Conseil Général : la petite enfance est une compétence du conseil général et certains se sont engagés dans une véritable politique de crèches. C'est le dernier des soucis du président UMP du Conseil Général des Ardennes. Pensez y en cette période d'élections cantonales.
Les véritables responsables, ce sont des maires comme celui de Prix les Mézières,
et les conseillers généraux de la majorité UMP.