ATG (Ateliers Thomé Génot) vient de déposer son bilan et la liquidation de l'entreprise est annoncée. Les élus communistes sont révoltés par la tournure des événements et expriment leur soutien et solidarité aux salariés qui vivent un véritable drame humain. Nous sommes d'autant plus révoltés, que cette décision n'était pas inéluctable. Des solutions existent pour que ATG continue à vivre. Il faut, par exemple, obliger le groupe américain CATALINA à rendre l'argent qu'il a pillé. Il est intolérable que ceux qui n'ont pas soutenu cette proposition viennent aujourd'hui verser des larmes de crocodile, comme le Conseiller Général de Nouzonville ou le Député.
Nous demandons solennellement à Madame la Préfète, d'engager les démarches auprès du gouvernement afin d'examiner le dossier ATG en urgence et que celui-ci prenne les dispositions, avec le groupe CATALINA, les banques et les partenaires sociaux, pour assurer la pérennité du site. Il est indispensable que les pouvoirs publics se donnent les moyens de soutenir la filière automobile en dotant la Champagne–Ardenne des fonds nécessaires pour faire vivre le pôle régional de sous traitance automobile mis en place.
Nous n'acceptons pas, que pour des raisons de profits financiers ou de délocalisation, l'on jette 320 salariés à la rue et que l'on plonge tout un territoire dans le déclin. Avec les salariés, les syndicats, les habitants, nous sommes décidés à agir.