25 octobre 2008
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On sait déjà à quel point le patronat et l'UMP à sa solde ne veulent pas de
formation mais simplement faire travailler les demandeurs d'emploi à tout prix, ou plus exactement pour des salaires de misère.
Le projet de loi de finances 2009 en remet une couche : il supprime l'allocation de fin de formation. Cette allocation, financée par l'état, permettait à des demandeurs d'emploi de poursuivre une formation après la fin de leurs droits à l'allocation chômage.
D'après le gouvernement, il revient aux partenaires sociaux de voir s'ils veulent bien prendre en charge cette allocation, lorsqu'il s'agit d'une formation en relation avec un métier "en tension".
Et si ce n'est pas un "métier en tension" ? Tant pis, ou plus exactement, cela va être des dépenses supplémentaires pour les conseils régionaux (et comme tant d'autres choses dans le domaine de la formation, sans compensation) et en plus il va falloir faire preuve d'ingéniosité pour que ces personnes ne soient pas obligées d'attendre d'être "en fin de droits" pour pouvoir commencer leur formation comme stagiaires de la formation professionnelle indemnisés par la région.
Le gouvernement prétend accélérer par la menace l'entrée des demandeurs d'emploi en formation : c'est faire preuve d'une méconnaissance totale des réalités de terrain : le temps de réflexion toujours nécessaire pour un demandeur d'emploi avant de s'orienter vers un nouveau métier, mais surtout les délais d'attente avant l'entrée en formation, pour cause de stages pleins ou ne débutant qu'à date fixe, une fois par an !
Cette mesure va entraîner une économie de près de 170 millions d’euros sur le budget de l’État.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul domaine dans le budget de la formation et de l'emploi où il y a des coupes dramatiques : le programme “Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations au travail” rqui egroupe les crédits alloués à la santé et à la sécurité au travail, ainsi qu’au développement du dialogue social est, quant à lui, amputé d’un tiers de ses moyens de 2008, soit 87 millions, contre 128 millions en 2008.
Le projet de loi de finances 2009 en remet une couche : il supprime l'allocation de fin de formation. Cette allocation, financée par l'état, permettait à des demandeurs d'emploi de poursuivre une formation après la fin de leurs droits à l'allocation chômage.
D'après le gouvernement, il revient aux partenaires sociaux de voir s'ils veulent bien prendre en charge cette allocation, lorsqu'il s'agit d'une formation en relation avec un métier "en tension".
Et si ce n'est pas un "métier en tension" ? Tant pis, ou plus exactement, cela va être des dépenses supplémentaires pour les conseils régionaux (et comme tant d'autres choses dans le domaine de la formation, sans compensation) et en plus il va falloir faire preuve d'ingéniosité pour que ces personnes ne soient pas obligées d'attendre d'être "en fin de droits" pour pouvoir commencer leur formation comme stagiaires de la formation professionnelle indemnisés par la région.
Le gouvernement prétend accélérer par la menace l'entrée des demandeurs d'emploi en formation : c'est faire preuve d'une méconnaissance totale des réalités de terrain : le temps de réflexion toujours nécessaire pour un demandeur d'emploi avant de s'orienter vers un nouveau métier, mais surtout les délais d'attente avant l'entrée en formation, pour cause de stages pleins ou ne débutant qu'à date fixe, une fois par an !
Cette mesure va entraîner une économie de près de 170 millions d’euros sur le budget de l’État.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul domaine dans le budget de la formation et de l'emploi où il y a des coupes dramatiques : le programme “Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations au travail” rqui egroupe les crédits alloués à la santé et à la sécurité au travail, ainsi qu’au développement du dialogue social est, quant à lui, amputé d’un tiers de ses moyens de 2008, soit 87 millions, contre 128 millions en 2008.