28 janvier 2008
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19:47
A Givet, malgré plusieurs appels à la raison lancés par les communistes et des hommes et femmes de gauche de tous horizons, la liste conduite
par M. Declef, en choisissant d’abandonner toute référence claire à la gauche, à ses valeurs et à son identité, a pris la responsabilité de rendre impossible un accord en vue des
prochaines échéances municipales. C’est donc seule à ce jour qu’elle part à la bataille électorale contre le maire sortant, assumant explicitement une « ouverture » (à droite)
qui n’est qu’un autre nom du vague et de l’indétermination politiques.
Il serait pour le moins préoccupant que la seule alternative à la politique de M. Wallendorf proposée le 9 Mars prochain aux givetoises et givetois, soit une liste dont l’affichage « apolitique », qui dissimule mal une entreprise de recomposition au centre, sonne comme un abandon du peuple de gauche.
A l’heure ou Sarkozy et Fillon, chantres d’une droite décomplexée, viennent d’annoncer leur intention de faire du scrutin municipal un plébiscite pour leur action, c’est au contraire au plus près des gens, dès l’échelon municipal, que doit s’organiser la résistance à l’aggravation des injustices, aux reculs sociaux et démocratiques et aux agressions contre l’environnement qui nous sont promis. Car s’imaginer qu’une gestion municipale, toute locale qu’elle est, puisse faire abstraction de ces réalités et clivages politiques n’est qu’une chimère : défense des services publiques, politiques sociales, équité dans l’aménagement du territoire sont des notions incompatibles avec une gestion de droite.
Dans ce contexte, la perspective que les givetois n’aient demain d’autre choix que celui de candidats qui refusent, les uns comme les autres, de prendre position devant les électeurs sur les questions qui fâchent, pose un problème de démocratie.
C'est pourquoi des hommes et femmes de progrès de toutes sensibilités, communistes, socialistes, syndicalistes qui refusent de croire que l’avenir de la gauche puisse se construire dans le reniement de ses valeurs et de son identité, déplorent le risque majeur qui existe à ce jour de voir cette hypothèse se concrétiser.
Résolus à tout faire pour que le terrain à gauche soit occupé, ils lançent un appel à tous ceux, sans exclusive, qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche dont l’objectif est de proposer, dans la clarté des valeurs et des choix, une gestion progressiste pour Givet. Parce que c’est à leurs yeux un devoir d’honnêteté et de transparence à l’égard de leurs concitoyens que d’afficher sans dissimulation ce qu'ils sont et ce qu'ils veulent, c’est à l’union, la plus large possible mais aussi la plus clairement de gauche, qu'ils appellent pour le scrutin municipal de mars 2008.
Inutile de dire que si je publie cet appel, c'est bien parce que j'y souscris totalement et les Givetoises et Givetois intéressés peuvent me contacter : je transmettrais !
Il serait pour le moins préoccupant que la seule alternative à la politique de M. Wallendorf proposée le 9 Mars prochain aux givetoises et givetois, soit une liste dont l’affichage « apolitique », qui dissimule mal une entreprise de recomposition au centre, sonne comme un abandon du peuple de gauche.
A l’heure ou Sarkozy et Fillon, chantres d’une droite décomplexée, viennent d’annoncer leur intention de faire du scrutin municipal un plébiscite pour leur action, c’est au contraire au plus près des gens, dès l’échelon municipal, que doit s’organiser la résistance à l’aggravation des injustices, aux reculs sociaux et démocratiques et aux agressions contre l’environnement qui nous sont promis. Car s’imaginer qu’une gestion municipale, toute locale qu’elle est, puisse faire abstraction de ces réalités et clivages politiques n’est qu’une chimère : défense des services publiques, politiques sociales, équité dans l’aménagement du territoire sont des notions incompatibles avec une gestion de droite.
Dans ce contexte, la perspective que les givetois n’aient demain d’autre choix que celui de candidats qui refusent, les uns comme les autres, de prendre position devant les électeurs sur les questions qui fâchent, pose un problème de démocratie.
C'est pourquoi des hommes et femmes de progrès de toutes sensibilités, communistes, socialistes, syndicalistes qui refusent de croire que l’avenir de la gauche puisse se construire dans le reniement de ses valeurs et de son identité, déplorent le risque majeur qui existe à ce jour de voir cette hypothèse se concrétiser.
Résolus à tout faire pour que le terrain à gauche soit occupé, ils lançent un appel à tous ceux, sans exclusive, qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche dont l’objectif est de proposer, dans la clarté des valeurs et des choix, une gestion progressiste pour Givet. Parce que c’est à leurs yeux un devoir d’honnêteté et de transparence à l’égard de leurs concitoyens que d’afficher sans dissimulation ce qu'ils sont et ce qu'ils veulent, c’est à l’union, la plus large possible mais aussi la plus clairement de gauche, qu'ils appellent pour le scrutin municipal de mars 2008.
Inutile de dire que si je publie cet appel, c'est bien parce que j'y souscris totalement et les Givetoises et Givetois intéressés peuvent me contacter : je transmettrais !