Le 15 juin 2004 à la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie déclarait au nom du
gouvernement : « (...) je l’affirme parce que c’est un engagement du Gouvernement : EDF et Gaz de France ne seront pas privatisées. »…
Il s’appelait Nicolas SARKOZY !
Aujourd’hui la privatisation de Gaz de France fusionné avec Suez au seul bénéfice des actionnaires du groupe privé franco-belge signe un mensonge
d’Etat.
C'est un véritable hold-up au détriment des Français avec des risques majeurs sur le développement de
l'entreprise, puisque cette fusion ne s'accompagne d'aucun projet d'entreprise, avec des risques majeurs sur le plan de la sécurité de
fonctionnement des installations, avec des risques majeurs d'augmentation des tarifs pour les usagers.
Ce hold-up est d'autant plus scandaleux que d'autres solutions existent, de développement et d'efficacité industrielle et sociale, comme une fusion
d’EDF et Gaz de France pour la création d’un vrai pôle public de l’énergie, cyniquement rejetée par le gouvernement et sa majorité.
Pour les communistes, l’heure n’est pas à la résignation mais au rassemblement de tous ceux qui veulent réaffirmer dans la situation présente, le refus national de cette fuite en avant dans la
privatisation, le bradage des atouts du pays, et l’exigence de décisions porteuses d’essor économique et de progrès social.