31 août 2007
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Rassemblement demain samedi à 14 h
devant la préfecture des Ardennes
à l'appel de RESF et du CAIR
Un manifeste sera déposé pour demander qu'il n'y ait plus d'enfants en rétention administrative ;
Ce rassemblement sera aussi un soutien à la famille Popov qui sont de nouveau en Centre de Rétention Administrative et dont la
petite Véronique doit rentrer à l'école le 4 septembre à Angers ;
Il demandera que Hamidé, Driana et Violanda Isufi dont les cartables sont prêts puissent elles aussi rentrer en classe ; ( de plus, elles parlent très bien le français
et sont bonnes élèves)
Pas une chaise ne doit être vide à la rentrée.
La famille Isufi est une famille de Kosovars, vivant à Revin, qui ont été arrêtés à mardi matin.Ils ont été réveillés, "comme dans un
cauchemar" dira l'ainée des filles.
Comme le père devait passer devant le Tribunal Administratif à la suite de son OQTF, et que cette pocédure est suspensive, chacun pense que jusqu'à cette date on ne peut pas venir les arrêter.
Cela n'a pas été le cas. Ils ont été conduits au Centre de Rétention de Plaisir dans les Yvelines.
Cette famille, venue demandée asile à la France en 2005, avait vu toutes ses démarches faire l'objet de décisions défavorables. Espérant un apaisement avec le temps, et ne pouvant avoir une situation légale en France, le père a accepté l'aide au retour et est retourné au Kosovo le 12 avril 2006. Mais dès leur arrivée à GJILAN, il a été considéré comme un espion et a de nouveau été harcelé par des extrêmistes albanais : ses enfants et lui même ont été victimes de nombreuses agressions physiques. Son fils Valdrin s'est fait agresser et passer à tabac. Sa fille de 16 ans a subi trois agressions avec coups. Enfin lui même a été laissé pour mort le 15 novembre 2006, à la suite de cela il a fait trois semaines d'hôpital, puis a dû aller en hôpital psychiâtrique (la famille dispose des preuves de ces hospitalisations). Sa femme et ses quatre enfants ont fui de nouveau vers la Fance, suivis par le père dès sa sortie d'hôpital. La famille s'est fermement engagée à rembourser les deux échéances de l'aide au retour qu'ils ont déjà perçu, dès que l'un des membres de la famille travaillera.
Comme le père devait passer devant le Tribunal Administratif à la suite de son OQTF, et que cette pocédure est suspensive, chacun pense que jusqu'à cette date on ne peut pas venir les arrêter.
Cela n'a pas été le cas. Ils ont été conduits au Centre de Rétention de Plaisir dans les Yvelines.
Cette famille, venue demandée asile à la France en 2005, avait vu toutes ses démarches faire l'objet de décisions défavorables. Espérant un apaisement avec le temps, et ne pouvant avoir une situation légale en France, le père a accepté l'aide au retour et est retourné au Kosovo le 12 avril 2006. Mais dès leur arrivée à GJILAN, il a été considéré comme un espion et a de nouveau été harcelé par des extrêmistes albanais : ses enfants et lui même ont été victimes de nombreuses agressions physiques. Son fils Valdrin s'est fait agresser et passer à tabac. Sa fille de 16 ans a subi trois agressions avec coups. Enfin lui même a été laissé pour mort le 15 novembre 2006, à la suite de cela il a fait trois semaines d'hôpital, puis a dû aller en hôpital psychiâtrique (la famille dispose des preuves de ces hospitalisations). Sa femme et ses quatre enfants ont fui de nouveau vers la Fance, suivis par le père dès sa sortie d'hôpital. La famille s'est fermement engagée à rembourser les deux échéances de l'aide au retour qu'ils ont déjà perçu, dès que l'un des membres de la famille travaillera.