Evidemment, je ne peux me contenter de critiquer, de dire que l'article concernant les mutuelles de l'accord national interprofessionnel
transposé en un projet de loi qui sera débattu cette semaine à l'assemblée nationsle est un piège sans vous parler propositions alternatives : car les
communistes en ont !
Il faut ouvrir de vraies négociations pour aller aux remboursements à 100% par l'assurance maladie des soins prescrits, démocratiser la sécurité sociale avec des élections des administrateur-rice-s, une refonte du conseil d'administration, l'abrogation des ordonnances Juppé ...
Cela passe par des choix politiques de financement
- La suppression des exonérations de cotisations sociales patronales et de la réorientation des compensations publiques de ces exonérations des cotisations patronales vers un fond public national pour l'emploi et la formation afin de développer l'emploi et des salaires par un soutien sélectif aux investissements matériels et de recherche
- La modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique d'emploi et de salaire de l'entreprise, de sorte que plus une entreprise accroît sa valeur ajoutée relativement à sa masse salariale en licenciant, et plus ses taux de cotisation patronale sont élevés
- La création d'une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques, qui leur appliquerait les taux des cotisations patronale de chaque branche de la sécurité sociale.
C'est aussi la défense et la reconquête des valeurs de la sécurité sociale, l'idée toujours neuve d'Ambroise Croizat
Solidaire, avec le principe que chacun contribue selon ses moyens pour recevoir selon ses besoins.
Universel, avec le principe que personne ne peut être exclu de son bénéfice dans la mesure où son financement est assuré par la mutualisation d'une partie des richesses produites dans l'entreprise.
Égalitaire, avec le principe que la Nation, à savoir le Peuple souverain, assure à chacun le droit à la santé, impliquant l'absence de différences de prise en charge entre les assurés sociaux et la nécessité de travailler à une prise en charge à 100% par la sécurité sociale des dépenses de santé de chacun.